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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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4 février 2010

La honte - Salman Rushdie

La_honteOmar Khayyam Shakil a trois mères, trois soeurs, qui manifestent en même temps les symptômes de la grossesse. Dans l'éducation très étrange qu'elles vont lui donner avec le lait de leurs dix seins, elles lui apprendront à ne jamais connaitre "la honte". Et cela lui sera fort utile quand il affrontera le monde. Mais peut-on s'étonner de ces merveilles puisque cela se passe dans le Pakistan d'aujourd'hui (ou peut-être un Pakistan de fiction qui n'est pas tout à fait vrai lui non plus).

Pourtant, Omar Khayyam Shakil n'est pas à la hauteur de son destin. Il le dit lui-m^me, "sans honte" : "Je suis un marginal. D'autres ont tenu les premiers rôle dans l'histoire de ma vie". Il y a tout d'abord les deux héros nationaux qui prennent le pouvoir tour à tour : Raza Hyder et Iskander Harappa, l'immigrand et l'indigène, le militaire et le civil, le pieux et le mécréant. Lun fera pendre l'autre, "sans honte". Il y a aussi les grands dames : Rani, l'épouse de Harappa qui brode des châles magiques ; sa fille Arjumand connue sous le sobrique de la "vierge à la culotte de fer" ; Bilquis l'épouse de Hyder qui a peur du vent ; et surtout sa fille Sufiya Zinobia l'idiote, qu'Omar Khayyam épousera, "sans honte".

Dans cette saga familiale et nationale, où les coups d'Etat succèdent aux mariages scandaleux, l'hypnotisme et le somnambulisme jouent un rôle déterminant. Et comme toujours, les choses du sexe vient tout compliquer. Mais pendant ce temps, une "bête" parcourt les campagnes et arrache la tête de ceux qu'elle rencontre. Une "bête" qui s'approche inexorablement.

Mon avis : Indiangay

La honte est un roman qui des allures de conte de fées, de satire politique et de farce burlesque.

Salman Rushdie est né à Bombai en 1947 et vit à Londres. Son précédent roman, les enfants de minuits à obtenu le Booker Prize, le plus important des prix littéraires anglais, en 1981, et est traduit en vingt langues

 

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4 février 2010

Le royaume des Bégums - Shaharyar M.Khan

001Comment, au coeur de l'empire des Indes britanniques, à Bhopal, quatre générations de femmes musulmanes ont-elles réussi à tenir les rêne du pouvoir pendant plus d'un siècle ? L'un de leurs descendants raconte ici l'incroyable histoire de ces quatre bégums qui, déjouant les préjugés, les intrigues de leurs cousins et les tentatives d'assassinat, régnèrent de plein droit dans l'un des plus Etats princiers Musulmans.

Dignes héritières du noble afghan qui avait fondé cet Etat en profitant du chaos de l'Emire des Grands Moghols, les deux premières bégums de Bhopal, Qudsi et sa fille Sikandar, rejetèrent le voile et prouvèrent à leurs rivaux qu'elles étaient capables e gouverner aussi bien que des hommes. Sikandar, qui chevauchait à la tête des armées pour impressionner ses ennemis, modernisa l'Etat, créa une assemblée législative et ouvrit des écoles pour filles. Tout cela ne l'empêchait pas d'aller chasser le tigre ou de jouer au polo contre les Anglais... Plus féminine, la bégum Shajehan mena d'abord joyeuse vie à la cour de Bhopal et se prit de passion pour la musique et la poésie. Puis, subjuguée par son second mari, elle lui laissa les affaires du pouvoir et reprit le voile, au grand dam de sa grand-dmère.

Cette dynastie de femmes illustres s'achève avec la bégum Sultan Jahan. Elle se forgea une image de souveraine puissante et fit de Bhopal un havre de paix à une époque où les Britanniques s'efforçaient de diviser pour régner. Elle vint en Europe où elle suscita une immense curiosité, puis abdiqua en faveur de son fils en 1926, après avoir joué un rôle de pionnière en matière d'éducation et d'émancipation des femmes musulmanes.

Shaharar M.Khan, descendant en ligne directe de la dynastie de Bhopal, a mené une longue carière de diplomate. Il a été notamment ambassadeur du Pakistan en Grande-Bretagne, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Pakistan, représentant du secrétaire général des Nations Unies au Rwanda, puis ambassaeur du Pakistan en France.

 

3 février 2010

Les oubliés du Shtetl - Yiddishland de Y.L. Peretz

45_1_150Les oubliés du Shtetl nous emmène en terre yiddish nous faisant découvrir cette société méconnue, sans Etat et sans armée, totalement éradiquée par la terreur nazie.

Un des grands mérites de ces chroniques, extrêment vivantes, est de nous révéler que ces communautés n'étaient pas monotithiques mais traversées par des rivalités, expressions de combats d'idées dans une vitalité de parole. Nous rencontrons ainsi les descendants des "éclairantistes", fils et filles des "lumières" ou Haskala, juifs athées, s'opposant avec vigueur aux rabbins orthodoxes qui se tenaient à distance des cours hassidiques influencés par les cercles de kabbalistes et divisés eux-mêmes sur l'interprétation de la Torah. Les hassidim, malgré leur hauteur religieuse, ne s'interdisaient pas de dialoguer, voire de polémiquer avec ces "éclairantistes" anticléricaux qui prônaient souvent un athéisme intégral.

Terre Humaine, dont on sait le combat en faveur des minorités, un des levains de l'histoire, se devait de publier ces chroniques de grande valeur littéraire. Elles nous permettent de découvrir une culture de langue yiddish, imprégnée d'influences allemandes, polonaises et russses. Parallèlement, se révèle une histoire infiniment plus complexe de la Pologne et de l'Europe Centrale. De grands courants de pensées aussi essentiels, à replacer dans leur origine que la psychanalyse ou l'anthropologie en sont directiment issus. Le Bund, mouvement de socialisme ouvrier est né de ces shtetl. Ces chroniques sont des scènes vues avec des descriptions inouliables d'un humour juif légendaire.

Les oubliés du Shtetl est un lire rare, une petite encyclopédie de la société yiddish. Il participe à un devoir de mémoire, de réhabilitation et de justice.

Né en 1851 à Zamosc, en Pologne, Y.L.  Peretz est l'un des plus grands écrivains de langue yiddish. En 1890, il se livre à une enquête approfondie sur les shtetl qui sera ultérieurement interdite par le Tsar. La publication de cette chronique d'une "mission impossible" est une première en France. Il demeure l'un des principaux fondateurs de la littérature yiddish moderne.

 

3 février 2010

Petites étincelles de sagesse juive - Victor Malka

9782226178497"Il en est qui pensent qu'il est difficile d'arriver à être un ange. En vérité, ce qui est difficile c'est d'arriver à être un homme".

C'est par le partage de telles pensées, autant que par l'étude des textes, que se transmet la sagesse juive.

Dans cette petite anthologie, Victor Malka nous fait découvrir cette littérature orale, au plein sens du terme, qui nous éclaire avec légèreté sur les grandes questions de la vie : justice, miséricorde, prière, rires et larmes, aventure spirituelle... Les pères de la tradition juive, des maître du Talmud aux rebbes hassidiques en passant par les philosophes espagnols se sont penchés sur ces thèmes pour proposer à leurs fidèles ces préceptes de vie.

Aujourd'hui encore, dans toutes les synagogues du monde, ces paroles sont répétées et commentées au gré de l'heure et de l'humeur, comme on se transmettrait, dans la crainte et le tremblement des braises ardentes.

 

3 février 2010

Khalil Gibran - Oeuvres Complètes - Alexandre Najja

Oeuvresgibran_couv1Khalil Gibran (1883-1931) est un Libanais de la montagne qui se découvre dans l'exil un epassion sans modération pour son pays. C'est un lecteur de la Bible qui parle comme un soufi, un chrétien qui chérit la gloire de l'Islam, un amateur de femmes mûres qui cherche sur le miroir de son oeuvre la pureté de son âme. Le poète Adonis a très bien parlé de lui. "C'est un astre qui tourne seul hors de l'orbite de l'autre soleil  qu'est la littéature, dans on acceptation universelle". Il a passé sa vie à écrire et à peindre.

Il naît à Bécharré, sous l'occupation ottomane, où il rentrera après trois étapes décisives (Paris, New York, Boston); dans un cercueil en bois de cèdre, pour un dernier et tromphal hommage. Alexandre Najja, son dernier biographe présente ce volume d'Oeuvres complètes et l'enrichit d'un "dictionnaire Gibran".

Nous découvrons par ces textes une existence étrange, plus méditative, hantée par l'idée de la purification intérieure et dont les événements semblent s'enchaîner pour imaginer ce livre resté unique. Le Prophète  (construit comme un livre sacré). "C'est le plus grand pari de ma vie. Tout mon être est dans Le Prophète. Tout ce que j'ai fait avant n'était qu'une période d'apprentissage". Le petit prince oriental en exil s'est glissé dans la peau d'un messie.

Il est animé d'une puissance et d'une fraîcheur singulières. Ses mots ont baigné dans les eaux de deux sources jaillies d'Orient et d'Occident, de l'écriture et de la parole, de l'exil et du pays perdu ; et par ondoiements divers touchent la rive sans fin de l'universel. (Daniel Rondeau)

 

Mon avis : Indiangay

J'ai trouvé la conception de ce livre intéressante, car bien souvent, on trouve dans un livre la biographie et dans d'autres livres, les oeuvres. Là tout est réuni  dans un même ensemble. Je ne connaissais pas sa vie, mais seulement quelques unes de ses oeuvres telles : le prophète, le jardin du prophète qui sont je crois les plus connues. J'ai apprécié de combler mes lacunes.

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3 février 2010

Avicenne ou La route d'Ispahan - Gilbert Sinoué

178677_gf"Moi, abou Obeïd el-Jozjani, je te livre ces mots. Ils m'on été confiés par celui qui fut mon maïtre, mon ami, mon reard, vingt-cinq années durant : Avicenne, Prince des médecins, dont la sagesse et le savoir ont ébloui tous les hommes. De Samarkand à Chiraz, des portes de la Vile-Ronde à celles des soixante-douze nations, résonne encore la grandeur de son nom..."

Ainsi commence le récit consacré à l'unde des plus hautes figures de la pensée universelles.

Né en 980 a boukhara, Avicenne, ou In Sina, est à dix-huit ans le médecin le plus renommé de son temps. Pris dans les remous et les guerres qui agitent les confins de la Turquie et de la Perse du XIème siècle, il est tour à tour nomade, exilé, vizir. Sa dernière étape le conduit à Ispahan, cité sublime, où il meurt à cinquante-sept ans après avoir bu, jusqu'à l'ivresse à la coupe du savoir et de l'amour.

2 février 2010

Le premier des Rothschild - Amos Elon

ROTHSCHILDOn a beaucoup écrit sur les cinq fils Rothschild qui, au tout début du XIXème siècle, ont développé les filiales de la banque de Francfort à Vienne, Londres, Paris et Naples. Mais nul n'était parvenu jusqu'à ce jour à retracer l'itinéraire du fondateur de cette dynastie mythique. C'est à ce retour au sources qu'invite Le Premier des Rothschild.

Né en 1744 dans la Judengasse ("rue des Juifs") de Francfort, Meyer Amschel, destiné d'abord au rabbinat, entre en apprentissage chez un banquier de Hanovre, puis crée sa propre compagnie de négoce et gagne peu à peu la confiance de l'une des lus grosses fortunes européennes, le prince-héritier Guillaume, futur Landgrave de Hesse, dont il devient l'"agent de cour". Durant les campagne napoléoniennes, il gère les biens du Landgrave en exil, met en place un réseau de "contrebande" à grande échelle pour commercer avec l'Angleterre en dépit du blocus, puis, à la barbe des français, orchestre avec ses fils une rocambolesque opération de transfert de fonds qui relancera la machine de guerre de Wellington.

Saga financière nourrie d'intrigue politiques, cette biographie, qui fait revivre le ghetto de Francfort durant les dernier soubresauts du Saint Empire romain germanique, nous restitue le tumulte de l'histoire européenne à ce moment crucial où s'effondre l'ordre aristocratique ancien au profit des valeurs issues de la Révolution Française.

Mon avis : Volodia

Ce livre est passionnant à plus d'un titre. En effet, non seulement il nous conte comment s'est fait la fortune de cette mythique famille mais nous restitue fidèlement la vie dans cette Jugendasse . Il nous explique le pourquoi du comment de ces maisons en hauteur alors que pour l'époque c'était plutôt incongru et et nous donne l'explication d'où vient le yiddish, langue parlée par tous les juifs de l'est et d'Europe Centrale, qui est considérée par beaucoup y compris les Allemands comme un jargon et qui en réalité est de l'allemand ancien. J'ai lu ce livre en une nuit !

Amos Elon est né à Vienne en 1926. Il a émigré en Palestine en 1932 et a passé l'essentiel de sa vie à Jérusalem. Historien, essayiste et Journaliste, il est notamment l'auteur d'Allemagne, terre déchirée, "les Israéliens", portrait d'un peuple et de Jérusalem, capitale de la mémoire.

 

2 février 2010

L'affaire Kravtchenko - Nina Berberova

41375464VZL__SL500_AA240_Quand s'ouvre le procès Kraventchenko contre les lettres françaises, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite que ce procès en diffamation va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l'exitence de camps de concentration en URSS. Les lettres françaises appellent des témoins prestigieux qui affirment sous serment qu'il n'y en a pas et qu'il ne saurait y en avoir.On n'a encore entendu parler de ni d'une journée d'Ivan Denissovitch, ni de Soljenitsyne, ni du mot "goulag". Kravtchenko, lui, a fait venir des victimes, des personnes déplacées. Et parmi ces témoins, une femme Margarete Buber-Neumann dont le témoignage produit un effet considérable.

Nina Berberova (qui passe sa dernière année en France) se trouve sur les bancs de la presse. Elle a compris ce qui se joue dans ces débats : non pas le sort de Kravchenko, auquel elle ne s'intéresse guère, mais... la vérité. Sa stupeur d'émigrée consternée par l'aveuglement des témoins de la défense, sa révolte contre le prestige usurpé d'un pouvoir criminel et, sa détermination à saisir l'occasion du procès pour contribuer, si peu que ce soit, à l'émancipation de l'opinion occidentale, lui inspirent des portraits, de petits commentaires incrustés dans le compte rendu, parfois simplement des sous-titres - mais ils sont acérés comme des fléchettes d'acier. C'est cela l'effet Berberova : la rigueur du compte rendu, l'acuité du regard, la nécessité de la justice et l'efficacité du style.

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