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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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Livres Paris 2017

salon du livre Paris 2017

Cette année le Salon du Livre s’est tenu sur 4 jours : 24, 25 26 et 27 mars 2017, Porte de Versailles à Paris 15ème, attendu que la soirée du jeudi 23 mars était réservée aux personnes ayant bénéficié d’invitation ou ayant acheté un pass 4 jours, leur permettant d’accéder à la soirée d’inauguration, et que la matinée du lundi 27 mars est réservée aux professionnels.

Comme nous souhaitions circuler tranquillement à l’intérieur du Salon, nous avons profité des invitations reçues et nous nous sommes présentés le soir du 23 à 17h soit avant le coup d‘envoi de l‘ouverture officielle qui était fixée à 18h. Cela nous a permis de flâner , sans être bousculés dans les allées, de repérer ou se trouvait nos éditeurs préférés, voir les livres mis en valeur sur les étals et les rayons. Prendre quelques photos sans avoir d’importun devant notre appareil et notre sujet. Ce qui a été vraiment appréciable

L’Afrique était à l’honneur, avec en tête de file le Nigéria, puis, la Côte d’Ivoire, le Togo et d’autres pays africains francophones, l’invité vedette étant : le Maroc. Il faut dire que le stand était sublime, constitué d’un central entouré de murs alvéolés dans lesquels figuraient les portraits et écrits de nombreux écrivains passés et présents, et prolongé par un restaurant ou salon de thé proposant des spécialités culinaires du Maroc.. L’inauguration en a été faite par le Roi du Maroc en personne. De nombreuses personnalités de la scène littérairie marocaine étaient représentées, pour les plus connus Tahar Ben Jalloun, Abdellah Taïa, Leïla Slimani, et bien d’autres encore plus ou moins connus mais dont les écrits sont à découvrir avec grand intérêt. 

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Le plus par rapport aux années précédentes. Sur chaque stand figurait la listes des écrivains présents sur le salon, ainsi que les jours et heures des dédicaces. De fait, chacun pouvait prendre ses dispositions pour venir au moment qui l’intéressait. Autre chose, les visiteurs pouvaient apporter les livres achetés ailleurs qu’au salon pour les faire dédicacer gratuitement par leur auteur favori, ce qui n‘était pas le cas l’année dernière !

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Il nous a semblé, par ailleurs, que les représentant de liseuses électroniques étaient moins présents sur le salon. Les lecteurs marqueraient-ils le préférence pour le livre papier ? Sont-ils déjà pourvus de ce type de matériel ou bien le phénomène de mode est-il déjà terminé ?

Beaucoup de livres parus il n’y a pas très longtemps figurait déjà en poche. Possiblité de les acquérir selon ses moyens financiers soit en broché soit en poche. Appréciable quand on ne sait pas si le livre choisi va nous plaire et si on aura envie de le garder.

Reproches, hum oui évidemment, il y en a , notamment envers certains exposants étrangers qui n’ont fait aucun efforts pour présenter des livres traduits dans la langue du pays d’accueil. Ce qui à mon sens est un manque de savoir vivre, de tact et de courtoisie. Tout le monde ne parlant pas l’arabe, le farsi, le roumain. Je comprends qu’ils s’adressent en priorité à leurs ressortissants, mais ils privent également les auteurs desdits livres d’une partie de leur lectorat, leurs écrits pouvant intéresser des lecteurs venant d’autres pays.

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Il est dommage que les stands d’exposition soient si honéreux, car seuls les grandes maisons d’éditions peuvent se permettre de grands (voire démesurés) étalages, et ce, au détriment de petits éditeurs ou d’éditeurs indépendants qui proposent des livres non moins intéressants, avec pour eux le mérite de prendre des risques en lançant de nouveaux auteurs en n’hésitant pas à faire publier leurs écrits, s’ils satisfont à leur ligne éditoriale et présente un intérêt certain pour des lecteurs assidus.

Nous avons également entendu des visiteurs se plaindre du prix d’entrée. Bon alors là, il faut arrêter, le salon est gratuit pour les moins de 18 ans, et tarif réduit pour les moins de 26 ans. Il faut être raisonnable les stands coûtent très très cher aux exposants. Si vous ne voulez ou ne pouvez pas payer 10 ou 12 euros, vous avez toujours le loisir de vous rendre dans une librairie pour compulser les bouquins. La Fnac organise également des rencontres avec des écrivains pour des entretiens sur leur nouveau roman et/ou des séances de dédicaces. Mais franchement, la plupart de ceux qui se plaignent, n’hésite pas à s’offrir une soirée dans un bar ou un restaurant ce qui est largement plus que le prix d’une entrée. donc….!

Autre chose, certains visiteurs du jeudi 23 mars en nocturne se sont plaints qu’ils ont été « refoulés » au bar de certaines maisons d’édition au motif que ceux-ci n’offraient des consommations qu’à leurs invités ! Possible, je ne sais pas donc… Mais si c‘est le cas, ce n‘est pas sympa, les personnes ayant payées un pass sur lequel était mentionné qu‘ils pouvaient participer à la soirée d‘inauguration étaient en droit de bénéficier du même traitement que les invités !

Toutefois, je ne suis guère surpris, cela reflète assez bien le côté m’as-tu-vu de certains ! Car s’il vrai que la culture est un droit et se doit être accessible à tout le monde, certains éditeurs, écrivaillons et parvenus de toutes sortes parlant haut et fort ne peuvent s’empêcher de regarder avec condescendance le populo qui se presse autour des stands dans l’espoirt de grapiller quelques miettes de leurs privilèges.

Pour notre part, nous nous y sommes rendus pour l’inauguration le 23 et le 27 au matin réservé aux professionnels. Le vendredi, samedi et dimanche, il y avait trop de monde pour nous, et lorsqu’il faut jouer des coudes pour apercevoir telle ou telle personne, faire la queue pour une signature ou tout simplement choisir ce qui nous plait ce n’est plus un plaisir !

Subramaniam était un peu déçu car il aurait aimé une dédicace de Paul Besson et d’Abdellah Taïa mais je lui ai fait comprendre qu’une dédicace n’avait de réelle valeur que lorsque l’on connaissait la personne et qu’un lien de sympathie existait, alors que ne connaissant pas personnellement ces auteurs aucun lien affectif n’existait et que cela ne resterait qu’une signature sur un livre. Il semble qu’il ait compris ce que je voulais dire !

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