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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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23 juin 2010

La religieuse - DIDEROT

La_religieuseAu XVIIIème siècle une jeune fille est cloitrée contre sa volonté par ses parents. Voulant rompre ses voeux elle intente un procès qu'elle perdra et sera ensuite soumise à la cruauté sadique de l'abbesse et des autres religieuses puis subira, un harcèlement sexuellement de la part d'une autre religieuse.

Diderot fait le procès des institutions religieuses coercitives, contraires à la véritable religion dans la mesure où elles mènent les individus aux souffrances terrestres et à la damnation éternelle. Le monde clos entraîne la dégradation de la nature humaine. Oisiveté, inutilité sociale, promiscuité plongent peu à peu les reclus dans les rêveries morbides ou mystiques, puis dans la folie et les mènent parfois au suicide. Œuvre anticléricale par excellence, La Religieuse est une ode à la liberté de choisir son destin. L’aliénation religieuse créée par l’univers conventuel y est dénoncée de manière polémique. Diderot prête sa voix et ses idées sur le couvent à Suzanne, qui, contrairement à l’auteur, est une croyante convaincue.

 

Mon avis : Indiangay

Je suis étonné qu'un homme de cette époque ait osé écrire pareille satire sur les couvents, et j'imagine sans peine le scandale provoqué lors de la parution du livre, puis ensuite par la mise en scène du film. Le vatican n'étant pas particulièrement tolérant lorsqu'il s'agit de révèlations de ce qui se passe dans un des ordres les plus fermés.

Ne connaissant que par oui dire ce monde clos. Je m'imaginais un monde de dévôtes,  empreint de dignité, de charité, de respect, etc... Alors qu'en réalité tous ces beaux principes enseignés restent du "fais ce que je dis et surtout pas ce que je fais". L'être humain reste ce qu'il est réellement en profondeur quelque soit l'habit qu'il porte....

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23 juin 2010

La comtesse sanglante - Valentine PENROSE

La_comtesse_sanglanteLa France a eu Gilles de Rais, la Hongrie Erzsébet Bathory.  IAvec un grand talent d'écrivain, Valentine Penrose fait revivre cette hirsoire de sang, de mort et de délire.

Son livre ne nous fait pas seulement pénétrer dans les sinistres chambres de torture où périrent plus de six cents jeunes filles. Il ne nous montre pas seulement les malheureuses, nues et torturées. Et nous n'assistons pas seulement à ces hallucinantes scènes de démence au cours desquelles Erzsébet Bathory, aidée par de grimaçantes sorcières tortionnaires, hurle de volupté, tandis que sur ses épaules coule le sang encore chaud de ses jeunes et belles victimes.

Valentine Penrose s'est penchée sur ce gouffre qu'est l'âme de son effroyable héroïne, sur cette âme obscure, tragique, possédée.

 

Mon avis : Indiangay

J'ai aimé ce livre car il m'a fait connaître un page de l'histoire de la Hongrie, dont il me semble que l'on parle et connait peu. Ce livre m'a incité à m'a incité à en apprendre plus et à approfondir...

6 juin 2010

Theodor Herzl - Serge-Allan Rozemblum

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Quatrième de couverture :

Ecrivain et homme d'action, né en 1860 en Hongrie, Theodor Herzl est la figure emblématique du mouvement sioniste.

Journaliste, correspondant à Paris du prestigieux quotidien viennois Neue Freie Presse, Herzl assiste au procès du capitaine Dreyfus dans une époque marquée par la recrudescence de l'antisémitisme allemand et des pogroms en Russie.

Avec la publication en 1896 de l'Etat des Juifs, puis l'organisation du premier congrès sioniste à Bâle un an plus tard, Theodor Herzl lance le long processus qui aboutit en mai 1948 à la proclamation de l'Etat d'Israël.

Homme d'Etat sans Etat, il défend son projet dans toute l'Europe, à la recherche d'appuis politiques et financiers. Reçu par les plus hautes autorités de l'Empire Ottoman et par Guillaume I, il fait le siège des représentants influents de la communauté juive européenne.

Dans cette biographie minutieuse, après une longue enquête aux Centre des Archives Sionistes de Jérusalem, Serge-Allan Rozenblum retrace la vie passionnée de Herzl à travers une lecture jusque-là inédite de son abondante correspondance, de ses journaux, de ses notes, et des témoignages de ses contemporains.

Il révèle un personnage d'une grande culture, auteur de nombreuses pièces de théâtre, romancier, poète qui rêvait d'une "Palestine idéale reconquise sur les déserts et les rochers".

Herzl meurt épuisé, le 03 juillet 1904, après quelques années d'un engagement sans répit.

 

Mon avis : Volodia

Si l'on connait tous le nom de Theodor Herzl, on n'en connait pas pour autant sa vie et ses motivations. J'ai beaucoup appris de ce livre. Sur cet homme qui était pour son époque un utopiste et pour ce qui s'est passé par la suite... un visionnaire. Car combien était conscient de leur sort de juif , ceux d'Europe Centrale, mais combien l'avait oublié comme ceux d'Europe y compris de l'Est.

Les pogroms incessants en Galicie, en Lithuanie, en Pologne, en Ruthénie carpatique et en Russie faisaient qu'au lieu de se fondre dans la population, la plupart de ces juifs (pauvres très souvent) vivaient en complète autarcie, en marge du pays ou il résidait. Faisant un Etat dans l'Etat complètement hermétique au monde extérieur. D'un autre côté, même s'ils l'avaient voulu, et pour certains qui essayaient de "s'assimiler" on ne leur en laissait pas le temps, promulgation de lois restrictives en ce qui concernait le lieu de résidence (en Russie), les quotas d'acceptation des élèves en cours supérieurs (toujours en Russie et peut être ailleurs ?), leur nom aussi, rendait toute intégration impossible.

Pour les "goys", les juifs formaient une masse  compacte, sale, indésirable, parlant un jargon incompréhensible et vivant la plupart du temps de la grande générosité du souverain en titre et de son peuple... Ils ne pouvaient être considéré comme un peuple puisque sans pays, sans patrie, n'obéissant qu'à une seule loi, celle de la torah et qu'à un seul livre le Talmud.

Par ailleurs, ils n'avaient pas non plus d'armée et que peut faire un peuple sans  armée pour le défendre sinon subir ou fuir, (errer d'un pays à l'autre), les taxes imposées par leur condition ?

Il est important de se remettre dans le contexte de l'époque et de celui qui va suivre pour comprendre le pourquoi de l'Etat d'Israël. Si à l'époque les juifs avaient eu un pays y aurait il eu autant de pogroms ? y aurait-il eu des camps d'extermination ? où tous les pays européens savaient, mais où tous ont préféré fermer les yeux et les oreilles pour ne pas voir, ni surtout entendre les plaintes d'un peuple arrivé à bout d'humiliations et de souffrances. 

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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