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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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histoire
26 avril 2011

La corne du bélier - Isaac Bashevis Singer

9782234050815_1_75A la suite de savants calculs, les grands maîtres de la kabbale avaient désigné l’année 1665-1666 comme devant être celle de la venue du Messie…

 

Dans les communautés juives d’Europe Centrale et surtout en Pologne qui se remettaient à peine des massacres perpétrés seize ans plus tôt par les cosaques de Chmielnicki, un immense souffle d’espoir quand, en effet, un prétendant messianique apparut? Il s’appelait Sabbataï Zevi.

 

La corne du bélier est l’histoire de l’hystérie collective qui s’empare de la petite ville de Goray, dans la province de Lublin, quand un disciple de SabbatÎ Zevi la « reprend en main ». Ceux qui l’écoutent, de plus en plus nombreux, délaissent les tâches quotidiennes. Tous les interdits sont abolis puisque les temps sont venus. Goray va connaître des journées délirantes. Que chacun vive selon son plaisir ! Mais, quand le jour tant attendu arrive, c’est la révélation que le rédempteur n’était qu’un imposteur…

 

Grouillant de vie, audacieux, truculent, La corne du bélier est un livre fascinant autant par son étrangeté que par son accent de vérité historique?

 

Ne préfigure-t-il pas, en outre, certaines des convulsions tragiques de notre univers d’aujourd’hui ? 

La corne du bélier est le premier roman d’Isaac Bashevis Singer et le seul à avoir paru en Pologne avant la guerre. Il a été écrit en 1933, publié en feuilleton dans la revue Globus de Varsovie en 1934, puis en volume en 1935, par les soins de la section yiddish du Pen Club polonais. A cette date, Isaac Bashevis Singer venait d’arriver aux Etats-Unis et il attendra 1945 pour publier son second roman : La famille Moskat, d’abord feuilleton, puis en 1950 seulement en volume

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19 mars 2011

Mangez-le si vous voulez - Jean Teulé

mangez_le_si_vous_voulezLe mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin intelligent et aimable, sort du domicile de ses parents pour se rendre à la fois d Hautefaye, le village voisin.

Il arrive à destination à quatorze heure. Deux heures plus tard, la foule devenue folle l'aura lynché, torturé, brûlé vif et même mangé.

pourquoi une telle horreur est-elle possible ? comme une foule paisible peut être saisie en quelques minutes par une frénésie aussi barbare ? Ce calvaire raconté étape par étape constitue l'une des anecdotes les plus honteuses de l'histoire du XIXè siècle en France.

 

Mon avis : Volodia

 Cette histoire se passe en pleine période de guerre avec la Prusse. Bismark vient d'infliger aux français de cruelles défaites et l'armée de Napoléon III est obligés de battre en retraite laissant des milliers de morts sur le carreau. 

Le peuple très patriotique, mais illetré et inculte dans les campagnes, est obligé de se faire lire les nouvelles qui paraissent dans les journaux et c'est par un mot saisi de travers, par l'injustice de la Société qui fait  qu'un homme riche ayant tiré au sort un "mauvais numéro" peut se le faire racheter par un autre plus pauvre qui partira à la guerre à sa place, pour toutes ses frustrations, ses peines, ce désespoir qu'une telle horreur a eu lieu.

L'hystérie collective, fera le reste. Le plus troublant c'est que le calme revenu à la mort de ce pauvre homme, les coupables, hébétés, seront dans l'incapacité d'expliquer pourquoi ils n'ont pas reconnu leur voisin malgré ses supplications, tant ils étaient persuadés d'avoir entre leurs mains, l'ennemi, le Prussien sur qui leur haine était cristallisée, comme si cela excusait leur effroyable barbarie.

19 mars 2011

Lituanie juive 1918-1940 - Yves Plasseraud - Henri Minczeles

Des annnées 1950 aux années 1990, une chape de plomb est tombée sur la population litvake d'Union Soviétique rescapée de la Shoah. Les survivants gardèrent le silence sur leur histoire et sur leurs souffrances.

805419_gfCet ouvrage est le premier en France à restituer la parole oblitérée des héritiers d'une culture encore vivante, tirée aujourd'hui de l'oubli. Ces Juifs de "nulle part" dont parle Czelaw Milosz, ces esprits désireux d'être les témoins inflexibles de leur temps, qu'ils soient religieux ou séculiers, bundistes ou sionistes, yiddishistes ou hébraïsants, lettrés ou non, ont, durant des siècles, façonnées la "yiddishkayt" et marqué de leur empreinte toute une civilisation;

Ici s'exprime la richesse, la spécificité et les contradictions d'une communauté que le nzisme et ses collaborateurs ont fait sombres dans le néant.

La diversité des points de vue contrastés, et parfois même conflictuels, ne nuit en rien à cet hommage. Bien au contraire, elle le renforce.

Cet ouvrage a été dirigé par Yves Plasseraud et Henri Minceles. Parmi les auteurs : Alain Dieckhoff, Racher Ertel, Ugné Karvelis, Dov Levin, Itzhok Niborski.

 

24 novembre 2010

Paroles de Brahmanes - Michel Angot

paroles_de_brah_10Pendant presque quatre millénaires de littérature sanskrite, les brahmanes ont composé des oeuvres sur les sujets les plus divers : facteurs de mots et d'idéologies de toutes sortes, ne s'adresant qu'aux Dieux, à Dieux et à eux-mêmes, ils ont constitué un trésor de mots, parfois sous forme de subhasita, des "belles paroles".

"On devient ce sur quoi on pose l'esprit", "Le vrai et lui seul triomphe, pas le faux", "Lorsque le disciple est prêt, le maître apparaît" : Ces "belles paroles" ne sont pas des proverbes, ces sortes de prêt-à-penser, mais les phrases-clefs sans cesse ruminées d'une culture qui vouait un culte à la parole, pourvu qu'elle soit belle, profonde et intelligente. Elles constituent une entrée vivante et complète dans l'esprit de l'Inde ancienne.

Edition :  Seuil - ISBN : 9 782020 969741 - broché : 350 pages - Prix : 16 €

 A propos de l'auteur :

Michel Anot est sanskristite. Il a notamment publié l'Inde classique, les Yoga-Sûtra de Patanjali, Samkara, la quête de l'être.

16 février 2010

Pondichéry 1674-1761 - l'échec d'un rêve d'empire

037Sous Louis XIV, quand les Français, longtemps après les puissances maritimes européennes, décident d'implanter en Inde quelques "loges" commerciales, une grande partie de la péninsule au sud de l'Himalaya constitue une vaste empire soumis à la dynastie timouride des Mogols. Sous leur règle, l'Inde se couvre d'admirables palais. Littérature, danse, musique, art de la miniature atteignent leur apogée. C'est l'époque de la plus grande extension de l'empire mogol, et sans doute le début de son déclin.

Les Français sont les premiers à s'apercevoir de cette mutation et à en tirer parti. Ou tout au moins les Français de Pondichéry, comme le gouverneur Dupleix et son second Bussy qui inventent la politique du "protectorat", imitée par les Anglais avec la forture que l'on sait, mais incomprise et non soutenue par le gouvernement français. A paris, on sera même choqué de voir Pondichéry devenir une sorte de capital de l'Inde du Sud, avec tout le déploiement de faste et de magnificence que cette situation implique à l'époque. Le gouvernement de Louis XV a ses raisons, car la France est une puissance terrienne, mais il n'a rien compris aux formidables potentialité de l'Inde. Un siècle de plus a été nécessaire pour qu'un gouvernement français songe à une vraie politique coloniale. A cause de la grandeur de ce rêve avorté, des personnalités exceptionnelles qui lui ont donné forme, du sort tragique de cette capitale ravagée par les Anglais en 1761, du climat de tolérance qu'elle a su établir et de sa longue fidélité, Pondichéry est riche de nostalgie et d'enseignements politiques.

Mon avis : Indiangay

J'ai trouvé ce livre bien fait, car il aborde tous les sujets, politique, économique, religieux, les mentalités des uns et des autres. Il ne fait pas l'apologie de la colonisation ni des rancoeurs qu'elle aurait pu laisser. Il essaie d'être juste dans sa présentation des évènements.

Par ailleurs, pour les Français de France cela donne une vision un peu plus complète de celle que l'on peut apprendre dans les livres scolaires et pour les Français de l'Inde, ça nous donne la fierté d'être français et les liens d'amitié qui nous lient à ce pays. N'ayant pas été considérés et traités en "inférieurs" comme cela s'est passé dans d'autres pays, cela explique en partie, je pense l'amour que nous avons pour la France et la langue française qui fait qu'elle continue à être parlée et transmise de génération en génération, dans nos rues et nos foyers.

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4 février 2010

Le royaume des Bégums - Shaharyar M.Khan

001Comment, au coeur de l'empire des Indes britanniques, à Bhopal, quatre générations de femmes musulmanes ont-elles réussi à tenir les rêne du pouvoir pendant plus d'un siècle ? L'un de leurs descendants raconte ici l'incroyable histoire de ces quatre bégums qui, déjouant les préjugés, les intrigues de leurs cousins et les tentatives d'assassinat, régnèrent de plein droit dans l'un des plus Etats princiers Musulmans.

Dignes héritières du noble afghan qui avait fondé cet Etat en profitant du chaos de l'Emire des Grands Moghols, les deux premières bégums de Bhopal, Qudsi et sa fille Sikandar, rejetèrent le voile et prouvèrent à leurs rivaux qu'elles étaient capables e gouverner aussi bien que des hommes. Sikandar, qui chevauchait à la tête des armées pour impressionner ses ennemis, modernisa l'Etat, créa une assemblée législative et ouvrit des écoles pour filles. Tout cela ne l'empêchait pas d'aller chasser le tigre ou de jouer au polo contre les Anglais... Plus féminine, la bégum Shajehan mena d'abord joyeuse vie à la cour de Bhopal et se prit de passion pour la musique et la poésie. Puis, subjuguée par son second mari, elle lui laissa les affaires du pouvoir et reprit le voile, au grand dam de sa grand-dmère.

Cette dynastie de femmes illustres s'achève avec la bégum Sultan Jahan. Elle se forgea une image de souveraine puissante et fit de Bhopal un havre de paix à une époque où les Britanniques s'efforçaient de diviser pour régner. Elle vint en Europe où elle suscita une immense curiosité, puis abdiqua en faveur de son fils en 1926, après avoir joué un rôle de pionnière en matière d'éducation et d'émancipation des femmes musulmanes.

Shaharar M.Khan, descendant en ligne directe de la dynastie de Bhopal, a mené une longue carière de diplomate. Il a été notamment ambassadeur du Pakistan en Grande-Bretagne, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Pakistan, représentant du secrétaire général des Nations Unies au Rwanda, puis ambassaeur du Pakistan en France.

 

3 février 2010

Les oubliés du Shtetl - Yiddishland de Y.L. Peretz

45_1_150Les oubliés du Shtetl nous emmène en terre yiddish nous faisant découvrir cette société méconnue, sans Etat et sans armée, totalement éradiquée par la terreur nazie.

Un des grands mérites de ces chroniques, extrêment vivantes, est de nous révéler que ces communautés n'étaient pas monotithiques mais traversées par des rivalités, expressions de combats d'idées dans une vitalité de parole. Nous rencontrons ainsi les descendants des "éclairantistes", fils et filles des "lumières" ou Haskala, juifs athées, s'opposant avec vigueur aux rabbins orthodoxes qui se tenaient à distance des cours hassidiques influencés par les cercles de kabbalistes et divisés eux-mêmes sur l'interprétation de la Torah. Les hassidim, malgré leur hauteur religieuse, ne s'interdisaient pas de dialoguer, voire de polémiquer avec ces "éclairantistes" anticléricaux qui prônaient souvent un athéisme intégral.

Terre Humaine, dont on sait le combat en faveur des minorités, un des levains de l'histoire, se devait de publier ces chroniques de grande valeur littéraire. Elles nous permettent de découvrir une culture de langue yiddish, imprégnée d'influences allemandes, polonaises et russses. Parallèlement, se révèle une histoire infiniment plus complexe de la Pologne et de l'Europe Centrale. De grands courants de pensées aussi essentiels, à replacer dans leur origine que la psychanalyse ou l'anthropologie en sont directiment issus. Le Bund, mouvement de socialisme ouvrier est né de ces shtetl. Ces chroniques sont des scènes vues avec des descriptions inouliables d'un humour juif légendaire.

Les oubliés du Shtetl est un lire rare, une petite encyclopédie de la société yiddish. Il participe à un devoir de mémoire, de réhabilitation et de justice.

Né en 1851 à Zamosc, en Pologne, Y.L.  Peretz est l'un des plus grands écrivains de langue yiddish. En 1890, il se livre à une enquête approfondie sur les shtetl qui sera ultérieurement interdite par le Tsar. La publication de cette chronique d'une "mission impossible" est une première en France. Il demeure l'un des principaux fondateurs de la littérature yiddish moderne.

 

3 février 2010

Petites étincelles de sagesse juive - Victor Malka

9782226178497"Il en est qui pensent qu'il est difficile d'arriver à être un ange. En vérité, ce qui est difficile c'est d'arriver à être un homme".

C'est par le partage de telles pensées, autant que par l'étude des textes, que se transmet la sagesse juive.

Dans cette petite anthologie, Victor Malka nous fait découvrir cette littérature orale, au plein sens du terme, qui nous éclaire avec légèreté sur les grandes questions de la vie : justice, miséricorde, prière, rires et larmes, aventure spirituelle... Les pères de la tradition juive, des maître du Talmud aux rebbes hassidiques en passant par les philosophes espagnols se sont penchés sur ces thèmes pour proposer à leurs fidèles ces préceptes de vie.

Aujourd'hui encore, dans toutes les synagogues du monde, ces paroles sont répétées et commentées au gré de l'heure et de l'humeur, comme on se transmettrait, dans la crainte et le tremblement des braises ardentes.

 

2 février 2010

L'affaire Kravtchenko - Nina Berberova

41375464VZL__SL500_AA240_Quand s'ouvre le procès Kraventchenko contre les lettres françaises, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite que ce procès en diffamation va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l'exitence de camps de concentration en URSS. Les lettres françaises appellent des témoins prestigieux qui affirment sous serment qu'il n'y en a pas et qu'il ne saurait y en avoir.On n'a encore entendu parler de ni d'une journée d'Ivan Denissovitch, ni de Soljenitsyne, ni du mot "goulag". Kravtchenko, lui, a fait venir des victimes, des personnes déplacées. Et parmi ces témoins, une femme Margarete Buber-Neumann dont le témoignage produit un effet considérable.

Nina Berberova (qui passe sa dernière année en France) se trouve sur les bancs de la presse. Elle a compris ce qui se joue dans ces débats : non pas le sort de Kravchenko, auquel elle ne s'intéresse guère, mais... la vérité. Sa stupeur d'émigrée consternée par l'aveuglement des témoins de la défense, sa révolte contre le prestige usurpé d'un pouvoir criminel et, sa détermination à saisir l'occasion du procès pour contribuer, si peu que ce soit, à l'émancipation de l'opinion occidentale, lui inspirent des portraits, de petits commentaires incrustés dans le compte rendu, parfois simplement des sous-titres - mais ils sont acérés comme des fléchettes d'acier. C'est cela l'effet Berberova : la rigueur du compte rendu, l'acuité du regard, la nécessité de la justice et l'efficacité du style.

16 janvier 2010

Femmes, manifestez-vous !

Taslima_Nasreen"J'écris pour les femmes humiliées, torturées, et comme les paroles douces sont restées jusqu'ici sans effet, j'ai choisi le parti de la mauvaise langue...

Le doute et la peur sont les pires ennemis des femmes. Le doute enchaîne leurs ieds et la peur envahit leur cerveaux.

Femmes, libérez-vous des morsures de la peur pour vous tenir debout, droites et fières, non comme des lianes agrippées et dépendantes mais comme de grands arbres aux racines solides ! Une femme seule peut grandir, se dépoloyer et faire croître toute un forêt".

Talisma Nasreen.

Ce livre décrit sans complaisance le statut et la situation de la femme dans la Société Musulmane du Bangladesh. A travers son éducation, son vécu, elle nous fait part de l'injustice qui frappe toute une partie de la population simplement parce que née de sexe féminin. Elle nous crie sa révolte d'être considérée comme quantité négligeable au 20ème siècle dans un pays en pleine évolution ou la charia a été remise à l'ordre du jour.

 

Les premières condamnations à mort lancées par les intégristes musulmans du Bangladesh contre Taslima Nasreen, 32 ans, médecin, journaliste et écrivain, datent de la publication de ces chroniques dans la presse, puis dans un recueil édité en 1991, qui a connu un immense succès. Celles-ci dénoncent l'oppression des femmes dans un pays où l'Islam est religion d'Etat.

Le 2 juillet 1994 sous le coup d'une nouvelle condamnation des intégristes et d'un mandat d'arrêt du gouvernement de son pays, Taslima Nasreen envoyait un appel au secours - "Je suis en grave danger, les intégristes peuvent me tuer à tout moment. Je vous en prie, sauvez-moi." - à Antoinette Fouque, qui a aussitôt engagé une action militante, médiatique, et diplomatique pour sa libération. Le 04 août, Taslima Nasreen pouvait sortir de la clandestinité et se présenter devant la justice. Le 10 août, elle est arrivée libre en Suède, où elle vit actuellement.

Mon avis : Indiangay

J'ai aimé ce livre. Il décrit parfaitement ce qu'endure les femmes dans les pays asiatiques puisque considérées comme citoyennes de seconde zone, inférieures, tant en force physique qu'en intelligence et souvent considérées comme des fardeaux dans des familles pauvres et/ou modestes. De plus en tant que médecin et gynécologue elle est à même de décrire et de tirer les conclusions de ce qu'elle voit tous les jours défiler dans son cabinet.

 

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