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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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22 février 2010

Boccacce - Marco Lodoli

boccacce_marco_lodoli_L_1Boccacce ! Prononcez-le à votre guise mais en tordant la bouche, comme si vous grimaciez en catimini. Car les nouvelles réunies ici par Marco Lodoli, une des plus fines plumes contemporaines italiennes, ont le dessein de vous faire ricaner.

Concentrant leur acidité sur la bêtise, la vanité, ou la folie des antichambres du monde délirant de l'édition, elles forment une sarabande joyeuse mais inquiétante dans laquelle le correcteur vous corrige, l'éditeur vous menace, le traducteur vous navre, l'universitaire vous vampe, le critique vous guillotine, l'auteur se venge...

Quant au libraire ? Ne vous retournez pas, il vous observe et c'est peut-être dangereux...

Boccace ou comment être perfide sans cesser de sourire.

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16 février 2010

Râdhâ au lotus - Tara Shankar Banerji et autres nouvelles

001L'histoire se situe dans une communaté de marginaux, les Vaishnaves du Bengale. Banerji nous conte l'histoire d'une femme qu'il admira dans sa jeunesse : morale vishnouite, marquée de tantrisme, où l'amour charnel et l'érotisme ne font qu'un avec la vie spirituelle et, comme il convient, n'ont aucun souci des conventions sociales.

Deux autres nouvelles, sont dans ce livre : La femme et le serpent femelle et le salon de musique, accompagnent ce bref roman et présentent le vrai Bengale. Celui que T.S.Banerji a illustré tout au long de quarante romans et que quelque cents nouvelles : le Bengale des paysans, des opprimés, mais qui savent brûler leur vie en quête de l'amour humain, de l'amant divin confondus.

Editions : Gallimard/unesco - Connaissances de l'Orient - ISBN : 9 782070 714773 - Pages : 172 - Prix : 35 frs

 

Mon avis : Indiangay

Où le profane rejoint le sacré. Où la beauté et la jeunesse priment sur les plus profonds sentiments du coeur...

16 février 2010

Pondichéry 1674-1761 - l'échec d'un rêve d'empire

037Sous Louis XIV, quand les Français, longtemps après les puissances maritimes européennes, décident d'implanter en Inde quelques "loges" commerciales, une grande partie de la péninsule au sud de l'Himalaya constitue une vaste empire soumis à la dynastie timouride des Mogols. Sous leur règle, l'Inde se couvre d'admirables palais. Littérature, danse, musique, art de la miniature atteignent leur apogée. C'est l'époque de la plus grande extension de l'empire mogol, et sans doute le début de son déclin.

Les Français sont les premiers à s'apercevoir de cette mutation et à en tirer parti. Ou tout au moins les Français de Pondichéry, comme le gouverneur Dupleix et son second Bussy qui inventent la politique du "protectorat", imitée par les Anglais avec la forture que l'on sait, mais incomprise et non soutenue par le gouvernement français. A paris, on sera même choqué de voir Pondichéry devenir une sorte de capital de l'Inde du Sud, avec tout le déploiement de faste et de magnificence que cette situation implique à l'époque. Le gouvernement de Louis XV a ses raisons, car la France est une puissance terrienne, mais il n'a rien compris aux formidables potentialité de l'Inde. Un siècle de plus a été nécessaire pour qu'un gouvernement français songe à une vraie politique coloniale. A cause de la grandeur de ce rêve avorté, des personnalités exceptionnelles qui lui ont donné forme, du sort tragique de cette capitale ravagée par les Anglais en 1761, du climat de tolérance qu'elle a su établir et de sa longue fidélité, Pondichéry est riche de nostalgie et d'enseignements politiques.

Mon avis : Indiangay

J'ai trouvé ce livre bien fait, car il aborde tous les sujets, politique, économique, religieux, les mentalités des uns et des autres. Il ne fait pas l'apologie de la colonisation ni des rancoeurs qu'elle aurait pu laisser. Il essaie d'être juste dans sa présentation des évènements.

Par ailleurs, pour les Français de France cela donne une vision un peu plus complète de celle que l'on peut apprendre dans les livres scolaires et pour les Français de l'Inde, ça nous donne la fierté d'être français et les liens d'amitié qui nous lient à ce pays. N'ayant pas été considérés et traités en "inférieurs" comme cela s'est passé dans d'autres pays, cela explique en partie, je pense l'amour que nous avons pour la France et la langue française qui fait qu'elle continue à être parlée et transmise de génération en génération, dans nos rues et nos foyers.

16 février 2010

Mashi - Rabindranath Tagore

038"Le sentiment que m'inspirait la jeune veuve dont la demeure avoisinait la mienne, était un sentiment de vénération. C'est du moins ce que j'affirmais à mes camarades et ce que je me répétais. Nabin lui-même, mon ami le plus intime, ignorait mon véritable état d'âme. Et j'éprouvais une sorte de fierté à pouvoir conserver à ma passion toute sa pureté en la reléguant dans les recoins les plus profonds de mon coeur. Ma voisine ressemblait à une fleur de Séphali mouillée par la rosée et tombée prématurément. Trop pure et trop resplendissante pour la couche fleurie de l'hymen, elle était consacrée au ciel.

Mais semblable à un torrent qui descent de la montagne, une passion ne se laisse pas enfermer au lieu de sa naissance ; elle cherche à se frayer une issue. C'est pourquoi je m'efforçais de traduire mes émotions en poèmes. Mais la plume rétive refusait de profaner l'objet de mon adoration".

Editions : Gallimard/unesco - Connaissance de l'Orient - ISBN : 9 782070 723065 - Pages 218 - Prix : 6,90 euros

13 février 2010

Le monde extérieur - Tova Mirvis

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Quatrième de couverture :

Tzippy Goldman devrait être mariée depuis longtemps.Lorsqu'on a 22 ans et qu'on vit dans la communauté juive ultra-orthodoxe de Brooklyn, il est déjà presque trop tard. C'est ce que pense sa mère, qui passe son temps à lui organiser des rendez-vous.Tant de sollicitations poussent Tzippy à partir étudier un an en Israël, dans l'espoir d'y trouver la liberté dont elle rêve.

Les Miller, des "orthodoxes modernes", ne reconnaissent plus leur fils Bryan après ses deux années passées dans une yeshiva en Israël, Bryan - ou plutôt Baruch -, est devenu un religieux fervent et désapprouve leur mode de vie, trop laxiste. Il refuse d'entrer à l'université et décide de se consacrer au Talmud.

A Jérusalem, Tzippy rencontre Baruch. Ils tombent amoureux, décident de se marier. De retour chez eux, ils apprennent bien vite que face à la réalité du monde extérieur ils doivent inventer le leur. Ils y parviendront, à condition que leurs familles envahissantes relâchent leur emprise. Car, plus encore que des coutumes religieuses, c'est des lubies de leurs parents qu'ils doivent se méfier.

Editions : de l'Olivier - ISBN : 2879294282 - Broché : 364 pages - Prix : 21,30 euros

Mon avis : Volodia

Le Monde Extérieur est une comédie de moeurs où se confrontent aspirations traditionnelles, désir d'accomplissement et société moderne. Un traite du libre arbitre touchant et juste, à travers lequel Tova Mirvis propose avec humour, sa vision de l'Amérique Contemporaine.

Tova Mirvis a grandi dans la communauté juive ultra-orthodoxe de Memphis, Tennessee. Son premier roman The Ladies Auxiliary, a rencontré un très grand succès lors de sa parution en 1999 aux Etats-Unis. Elle est diplômé de Columbia University, et vit prêt de Boston.

 

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13 février 2010

Yossik - Joseph Bulov

009__2___704x1024_Quatrième de couverture :

Une enfance dans le quartier du Vieux-Marché de Vilna (Lituanie, 1904-1920).

La mort en 1985 de Joseph Bulov, le légendaire animateur du Théâtre Juif de New Yord, laisssait dans ses papiers ce récit inédit - considéré aujourd'hui comme l'un des maître-livres de la littérature yiddish de ce siècle.

Il y évoque les heurs et malheurs de ses jeunes années - celles d'un chenapan fameusement débrouillard - dans les sombres ruelles du ghetto de Vilna (Vilnius, Lituannie). Mais alors que l'on pourrait s'attendre à un récit pleurant misère - car la vie n'était pas rose à l'ombre du "Vieux Marché" au début de ce siècle -, c'est à un feu d'artifice picaresque que nous sommes conviés.

Les amateurs d'histoires juives seront comblés; et tout autant ceux qui se plaisent à voir revivre les fastes exemplaires de la glorieuse canaillerie des bas-fonds : ce creuset d'impertinence, de poésie et de sagesse où la littérature, depuis les milles et une nuits et François Villon jusqu'à Isaac Bashevis Singer et Albert Cohen, a puisé avec générosité.

Le livre de Bulov - roman autobiographie, récit "ethnographique" sciement dévoyé - clame bien haut sa bâtardise. Qu'en dire d'autre, sinon que c'est drôle, que c'est triste (comme Charlot), et qu'on oublie de s'y ennuyer ?

Editions : Phébus - ISBN :  9782859404116 - Broché : 464 pages - Prix : 23,05 €

Mon avis : Volodia

J'ai beaucoup aimé ce livre car à travers ce récit, se reflète le passé de nombreuses familles venant de "l'Est". On y trouve également tous les événements politiques de cette époque qui sont peut être méconnus à l'Ouest.

Ces pays et ces provinces Polonaises, devenant Russes, puis Autrichiennes pour redevenir Russes, ou Polonaises. Ce peuple ballotté comme un fardeau d'un état politique à un autre mais toujours détesté et considéré comme une calamité par celui qui en hérite.

Mais toujours la foi renaît ainsi que la faculté d'adaptation aux événements quels qu'ils soient. Par contre mon humour m'a fait défaut pour apprécier certaines situations  que le lecteur aurait du trouver drôle et/ou cocasses .

9 février 2010

Diaghilev - Richard Buckle

015Quatrième de couverture :

Le roi Alphonse XIII s'adressant à Diaghilev lui disait : "Mais, dites-moi, Mr de Diaghilev, vous n'êtes ni chef d'orchestre, ni danseur, ni pianiste, que faites-vous ?" Et Diaghilev de répondre : "Majesté, je suis comme vous. Je ne travaille pas, je ne fais rien, mais je suis indispensable".

Indispensable, Diaghilev en effet, l'était, lui qui pendant un quart de siècle géra la vie artistique du monde occidental, devient l'arbître du "goût", fit de Paris la capitale des arts.

Diaghilev n'avait qu'un passion, et c'était cela son génie, découvrir et susciter des talents, pour les rassembler dans l'oeuvre commune que seraient les ballets russes. Nul alors ne lui échappait, qu'il eût pour non Stravinsky, Prokofiev, Debussy, Ravel, Picasso, Matisse, Rouault, Derain, Braque, Cocteau, Nijinsky, Fokine, Balanchine...

Car les premières expositons des peintres impressionnistes en Russie, l'arrivée de Nijinsky et des ballets russes à Paris, le scandale du Sacre du Printemps ne sont que les événements les plus connus de cette vie étonnante que nous raconte aujourd'hui dans le détail Richard Buckle, vingt-cinq années parmi les plus prestigieuses de notre histoire, les derniers moments de gloire de la vieille Europe.

Mon avis : Volodia

Ce livre est intéressant non seulement parce qu'il met fin à un certain mythe en lèvant le voile sur la vie privée aussi bien que publique de Diaghilev, mais pas uniquement. Diaghilev ce n'est pas seulement les ballets russes, mais tout ce qui gravite autour : de personnalités, de talents, de nouveautés tant sociale que politique en France comme en Russie. C'était la première fois que des danseurs russes se produisaient en occident et faisaient ainsi connaître leur méthode de travail qui différaient sensiblement de l'Opéra de Paris qui à l'époque était une référence en matière de formation des danseuses. Depuis cette époque, il y a deux méthodes d'enseignement de la danse,  la méthode russe et la méthode française un mixte des deux est enseigné à l'Opéra de Paris et au Conservatoire.

L'auteur, Richard Buckle, qui fut critique de ballet à l'Observer et au Sunday Times, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Nijinsky. Il organisa l'exposition Diaghilev de 1954 à Londres.

 

9 février 2010

Le journal de Nijinsky

013Gallimard publie sous ce titre les notes consignées par le célèbre danseur durant un séjour qu'il fit à Saint-Moritz, en Suisse. Le cahier qu'il ne voulais laisser lire à personne, fut retrouvé par hasard parmi des objets appartenant à sa ville.

Les trois parties du volume : Vie, Mort, et Sentiments, sont formées d'une suite d'anecdotes, de souvenirs, de jugements. Nijinsky y expose sa philosophie, parle de ses amis et de ses parents (la figure de Serge de Diaghilev prend un relief singulier), note ses hallucinations, etc...

A mesure que l'on avance, la lecture de ce document devient bouleversante : on y voit la folie de l'auteur se dessiner avec une poignante netteté. Ce journal qui éclaire la vie d'un génie de la danse, est en même temps le témoignagne unique d'un schizophrène sur lui-même.

4 février 2010

La honte - Salman Rushdie

La_honteOmar Khayyam Shakil a trois mères, trois soeurs, qui manifestent en même temps les symptômes de la grossesse. Dans l'éducation très étrange qu'elles vont lui donner avec le lait de leurs dix seins, elles lui apprendront à ne jamais connaitre "la honte". Et cela lui sera fort utile quand il affrontera le monde. Mais peut-on s'étonner de ces merveilles puisque cela se passe dans le Pakistan d'aujourd'hui (ou peut-être un Pakistan de fiction qui n'est pas tout à fait vrai lui non plus).

Pourtant, Omar Khayyam Shakil n'est pas à la hauteur de son destin. Il le dit lui-m^me, "sans honte" : "Je suis un marginal. D'autres ont tenu les premiers rôle dans l'histoire de ma vie". Il y a tout d'abord les deux héros nationaux qui prennent le pouvoir tour à tour : Raza Hyder et Iskander Harappa, l'immigrand et l'indigène, le militaire et le civil, le pieux et le mécréant. Lun fera pendre l'autre, "sans honte". Il y a aussi les grands dames : Rani, l'épouse de Harappa qui brode des châles magiques ; sa fille Arjumand connue sous le sobrique de la "vierge à la culotte de fer" ; Bilquis l'épouse de Hyder qui a peur du vent ; et surtout sa fille Sufiya Zinobia l'idiote, qu'Omar Khayyam épousera, "sans honte".

Dans cette saga familiale et nationale, où les coups d'Etat succèdent aux mariages scandaleux, l'hypnotisme et le somnambulisme jouent un rôle déterminant. Et comme toujours, les choses du sexe vient tout compliquer. Mais pendant ce temps, une "bête" parcourt les campagnes et arrache la tête de ceux qu'elle rencontre. Une "bête" qui s'approche inexorablement.

Mon avis : Indiangay

La honte est un roman qui des allures de conte de fées, de satire politique et de farce burlesque.

Salman Rushdie est né à Bombai en 1947 et vit à Londres. Son précédent roman, les enfants de minuits à obtenu le Booker Prize, le plus important des prix littéraires anglais, en 1981, et est traduit en vingt langues

 

4 février 2010

Le royaume des Bégums - Shaharyar M.Khan

001Comment, au coeur de l'empire des Indes britanniques, à Bhopal, quatre générations de femmes musulmanes ont-elles réussi à tenir les rêne du pouvoir pendant plus d'un siècle ? L'un de leurs descendants raconte ici l'incroyable histoire de ces quatre bégums qui, déjouant les préjugés, les intrigues de leurs cousins et les tentatives d'assassinat, régnèrent de plein droit dans l'un des plus Etats princiers Musulmans.

Dignes héritières du noble afghan qui avait fondé cet Etat en profitant du chaos de l'Emire des Grands Moghols, les deux premières bégums de Bhopal, Qudsi et sa fille Sikandar, rejetèrent le voile et prouvèrent à leurs rivaux qu'elles étaient capables e gouverner aussi bien que des hommes. Sikandar, qui chevauchait à la tête des armées pour impressionner ses ennemis, modernisa l'Etat, créa une assemblée législative et ouvrit des écoles pour filles. Tout cela ne l'empêchait pas d'aller chasser le tigre ou de jouer au polo contre les Anglais... Plus féminine, la bégum Shajehan mena d'abord joyeuse vie à la cour de Bhopal et se prit de passion pour la musique et la poésie. Puis, subjuguée par son second mari, elle lui laissa les affaires du pouvoir et reprit le voile, au grand dam de sa grand-dmère.

Cette dynastie de femmes illustres s'achève avec la bégum Sultan Jahan. Elle se forgea une image de souveraine puissante et fit de Bhopal un havre de paix à une époque où les Britanniques s'efforçaient de diviser pour régner. Elle vint en Europe où elle suscita une immense curiosité, puis abdiqua en faveur de son fils en 1926, après avoir joué un rôle de pionnière en matière d'éducation et d'émancipation des femmes musulmanes.

Shaharar M.Khan, descendant en ligne directe de la dynastie de Bhopal, a mené une longue carière de diplomate. Il a été notamment ambassadeur du Pakistan en Grande-Bretagne, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères du Pakistan, représentant du secrétaire général des Nations Unies au Rwanda, puis ambassaeur du Pakistan en France.

 

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