Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

71242249

Nous avons aimé

Olam

178677_gf

exc_golem

la_compagnie_des_tripolitaines

Verlaine

9782266166539FS

1461139_10201711529403776_1001120385_n

10474270_10204019782548662_2037574677806741666_n (1)

téléchargement

 

15 décembre 2015

Le bouquin des méchancetés - Françàis-Xavier Testu

9782221156742

Quatrième de couverture :

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée.

Préfacé par un maître du genre, Philippe Alexandre, cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique de l'Antiquité à nos jours.

Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans cet exercice vivifiant : les cercles littéraires des XVè et XVIIè siècles, les salons et la cour de France au Siècle des Lumières, le monde politique et la société mondaine de la IIIème République, l'Angleterre postvictorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres... Autant de moments où la liberté d'esprit et une lucidité aiguisée se sont exprimées sans crainte de démystifier et tourner en ridicule les figures installées du conformité intellectuelle et de l'académisme pontifiant.

Parmi les experts en la matière, on trouve de grands homme d'Etat, Clémenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la république, Félix Faure, qui venait de mourir : "En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui". Churchill tout aussi impitoyable, au sujet de son successeur Clement Attlee : "Un taxi vide approche du 10 Downing Street Clement Attle en descend...". De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tout genre. Ainsi Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie Française de l'un de ses confrères  "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel". Ou Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue : Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui".

Le répertoire rassemblé et présenté par François-Xavier Testu fourmille de mots de la même veine, de formules souvent hilarantes et toujours assassines qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.

Editions : Bouquins Robert LAFFONT - ISBN : 9 782221 129500 - Broché 1153 pages - Prix : 30 €

 

Mon avis : Volodia

Je raffole de ces livres rapportant des phrases lapidaires et citronnées, toujours dans le double sens et la finesse, lancées par des "esprits" soucieux d'une certaine élégance. Inutile de se vautrer dans la vulgarité pour assassiner celui ou celle que l'on méprise.

A lire dans la même veine

http://adighee.canalblog.com/archives/2010/09/26/19170185.html

 

François Xavier TESTU

A propos de l'auteur :

François-Xavier Testu, agrégé des Facultés de Droit, est professeur à l'université François Rabelais de Tours et avocat associé à la Cour de Paris.

Publicité
30 novembre 2015

Le Maître des illusions - Donna Tartt

le%20maitre%20des%20illusionsQuatrième de couverture :

Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'universite de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent.

Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.

Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...

Editions : Pocket - ISBN : 9 782266 188739 - Poche : 790 pages - Prix :  8, 40 €

 

Mon avis : Volodia

Richard Papen, jeune issu d'un milieu modeste poursuit des études universitaires, à Hampden, grâce à une bourse et contre l'avis de ses parents.

Epris de culture classique et subjugué par un enseignant élitiste, qui n'accepte qu'un nombre restreint d'étudiants - venant tous de familles aisées - il arrive à force de ténacité et en s'inventant une riche famille californienne, à intégrer ce petit groupe de 5 élèves dans ce qu'il croit être un monde privilégié.

Il y a Henri, intellectuel autoditacte, qui étudit le sanskrit et le copte tout en parlant le grec classique ainsi que 7 ou 8 autres langues. Les jumeaux : Charles qui boit trop, et Camilla à l'air angélique, unis par bien autre chose qu'un amour fraternel. Françis, dandy hypocondriaque et homosexuel se trouvant bien dans son "placard". Bunny étudiant attardé, à l'allure sympathique mais trompeuse, vivant aux crochets de ses riches amis.

Aux fins de retrouver des instincts primaires tels Dionysios, ils s'adonnent à une bacchanale qui se terminera par la mort d'un homme, un innocent fermier. Bunny absent lors des faits finit, par hasard, par découvrir le pot aux roses et n'hésite pas à monnayer son silence contre des séjours tous frais payer à l'étranger et une nouvelle garde robe.

Ses allusions étant de plus en plus fréquentes et hors de contrôle, le groupe décide de le tuer en simulant une chute dans un ravin. Richard, également absent lors du premier meurtre, mais présent et passif lors du second, décide de garder le silence et d'aider ses amis.

Le livre met en exergue le caractère des uns et des autres, l'évolution des relations entre chacun des membres du groupe et joue sur la conscience du bien et du mal. Les protagonistes sont froids et distants. Ils nous font pénétrer dans le quotidien des universités américaines où l'alcool coule à flots et où les drogues sont disponibles à qui veut en prendre.

 

26 juillet 2015

L'Adieu à Berlin - Christopher Isherwood

9782246811381-X_0Quatrième de couverture :

Adieu à Berlin, d'où a été tiré le célèbre film Cabaret, est le chef-d'oeuvre de Christopher Isherwood, un des plus grands écrivains anglo-saxons du XXème siècle.

Dans le Berlin de l'entre-deux-guerres, capitale de toutes les avant-gardes et de toutes les audaces, un jeune Anglais loue une chambre chez l'envahissante et sympathique Fraülen Schroeder. Il y fait la connaissance de Sally Bowles, jeune chanteuse de cabaret convaincue qu'elle deviendra une star.

Et voici la vie de bohème, sortir tous les soirs, escroquer les riches, fréquenter une héritière et aimer un couble de garçons qui se déchire. Chronique de la fin d'un monde, des derniers jours de plaisirs et des premiers jours du nazisme. Quand l'enfer rencontre le paradis.

Editions : Les Cahiers Rouges - Grasset - ISBN : 9 782246 811381 - Poche : 280 pages - Prix : 9,50 €

 

Mon avis : Volodia

J'ai d'abord vu le film, puis lu le livre et j'ai aimé les deux.

Chronique de l'Allemagne des années 1930, univers des petites gens de toutes catégories sociales qui tentent de survivre malgré la crise économique et alors que la "peste brune" envahie peu à peu le pays.

Arrivé à Berlin en 1920, Isherwood est le témoin passif des événements de l'histoire. Il enregistre, mais ne pense pas, il témoigne simplement d'un état en déliquescence.

C'est à petites touches qu'il nous dépeint la vie Berlinoise, avec ses pensions de famille et ses hôtels miteux. Les nuits troubles des boîtes de nuit ou s'affichent sans vergogne prostituées, lesbiennes et travestis, mais également la montée insidieuse de l'antisémitisme prélude à la mise en place d'un régime totalitaire, dont l'extrême virulence anéantira toutes vélléités de rebellion, posant sur le pays une chape de plomb.

 

26 avril 2015

Nous, les chats - Claude Habib

 

chat

Quatrième de couverture :

Ce livre est l'autobiographie d'un chat.  C'est aussi un passeport pour entrer dans l'âme féline, au risque de perdre quelques illusions. Il ne faut pas croire que tous les chats nous aiment. Ce n'est pas le cas.

L'animal qui parle est furieux. Persuadé qu'il va mourir, il est fâché contre le monde. C'est un effet de sa nature : le propre de l'espèce est la félicité, felix felis. Le malheur d'un chat est une injustice, et le malheur crie vengeance.

Sa vie repasse en accéléré. Il a connu des hauts et des bas. Il se reporte à sa jeunesse, au bonheur de sentir, à la vie dans les bois. Et toujours la rancune se mêle au souvenir des joies, la rage à la réflexion.

L'obsession de ce chat, c'est l'homme : souvent son ennemi, parfois sa dupe, jamais son maître. A cet usurpateur, il pose des questions de fond :

. Qui doit dominer, de l'homme ou du chat ?

. Au nom de quoi subir les lois des hommes ?

. Qui est le domestique de qui ?

On dit du chien qu'il est le meilleur ami de l'homme. Le héros de Claude Habib lui abandonne ce privilège sans façon.

 

Editions : de Falllois/Paris - ISBN : 978 2 87706 887 1 - Broché 124 pages - Prix : 15€

 

Mon avis : Indiangay

Dans ce livre, l'auteure fait parler un chat. Un chat qui ne sera pas spectateur  ou faire valoir de la vie de ses maîtres, mais un chat qui va nous parler de lui, de sa naissance, sa famille, ses rencontres, ses amours. Sa haine des hommes justifiée par la méfiance et la peur. Son dégoût pour la servilité des chiens et son mépris pour les chats "semi-apprivoisés" (entendez par là ceux qui ont partagé la vie des humains, les chats des villes).

Lui est un chat sauvage, un chat qui vit en forêt, à la périphérie d'une zone industrielle portuaire. Elevé par une mère aimante, attentionnée et pleine de sagesse. Entre un frère fourbe et une soeur espiègle, pleine de fantaisie et fofolle qui sera enlevée la nuit, au sortir du trou, par un "pigeon avec des ailes gigantesques".

Ce chat qui pense qu'il va mourir, nous conte sa vie, nous confie ses pensées même les plus secrètes, tout en nous assénant quelques vérités au passage, non pas dans un langage élégant, car c'est un chat fruste, mais plutôt dans le ton d'un cookney.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui devrait ravir les inconditionnels amoureux des chats. Alors bien sûr, il y a des passages fort tristes, car la vie d'un chat sauvage est loin d'être un long fleuve tranquille. Il n'empêche que c'est un livre délicieux. Un livre qui dégage beaucoup d'émotions de chat ou humaines ?

 

 

CLAUDE HABIB

A propos de l'auteur :

Claude Habib est née en 1956, agrégée de lettres modernes, docteur es lettres, elle est professeur à l'Université de la Sorbonne nouvelle, département littérature et linguistique françaises et latines. Maître de conférence à l'Université de Lille III. Elle est également membre du comité de rédaction de la revue Esprit.

Elle a publié Le consentement amoureux; Rousseau, les femmes et la cité, Rousseau aux Charmettes et le goût de la vie commune.

Elle est aussi l'auteure de deux romans : Préfère l'Impair, Un sauveur.

8 mars 2015

Lawrence d'Arabie - Olivier et Patrick Poivre d'Arvor

 

imagesC2WOQKR4

"Tous les hommes rêvent mais pas de la même façon, ceux qui rêvent de nuit, dans les replis poussiéreux de leur esprit, s'éveillent le jour  et découvrent que leur rêve n'était que  vanité. Mais ceux qui rêvent de jour sont dangereux, car ils sont susceptibles, les yeux ouverts, de mettre en oeuvre leur rêve afin de pouvoir le réaliser. C'est ce que je fis".

Ainsi parlait Lawrence d'Arabie, incarnation d'un rêve chevaleresque qui a captivé et captive encore des générations entières. Héros pour les uns, mystificateur pour les autres, cet aventurier doté d'une énergie et d'un charisme hors du commun traversa l'histoire avec fougue et panache et finit sa vie dans un sanctuaire isolé, hanté par un désir obsessionnel d'anonymat.

Né en 1888 d'une liaison adultérine, Lawrence s'illustra dans de brillantes études à Oxford, avant de partir, pour les besoins de sa thèse de doctorat, à la découverte des forteresses croisées de l'Orient, puis d'entreprendre des fouilles  à Karkemish, en Syrie, en même temps qu'il apprenait l'arabe.

Enrolé en 1914 dans les services de renseignements de l'armée britannique en Egypte, ses premières années de guerre furent le prélude à sa participation à la grande révolte arabe contre les Ottomans, où se construisit sa légende de séduisant cavalier traversant le désert à la tête de tribus bédouines, légende amplifiée par le journaliste Lowel, puis par le magnifique de David Lean.

Entré en 1922 dans la Royal Air Force comme simple soldat, puis affecté en Inde, il put alors se consacrer à son autre passion : l'écriture. Mais traqué par les journalistes dès sa sortie de l'armée, sa mort tragique lors d'un accident de moto survenu dans des circonstances  inexpliquées fut le dernier épisode de son parcours devenu mythique.

Après avoir consacré un roman à ce personnage qui les fascine depuis toujours Olivier et Patrick Poivre d'Arvor analysent cette fois-ci  dans une biographie minutieusement documentée le destin de ce combattant-écrivain, héros attachant et ambigu à la personnalité complexe, sous l'éclairage émouvant de très belles photographies.

Edititeurs : Caroline Brianchon-Campagne & Eric Koelher - ISBN : 2 84459 141 8 - Broché 237 pages - Prix 10 euros.

 

Mon avis : Indiangay

C'est réellement un beau livre, qui m'a fait voyager en me faisant partager une page importante de l'histoire de l'Orient. Alors bien sûr, il existe de nombreuses biographies de T.E Lawrence, mais celle-ci est présentée et racontée de façon particulièrement plaisante,  appuyée par des documents historiques et illustrées de nombreuses photographies d'époque qui nous permettent de mettre un visage, sur les principaux protagonistes et de visualiser les sites sur lesquels ont eu lieu ces évènements historiques.

J'ai trouvé également fort intéressant le fait de remonter sur l'enfance et l'adolescence de cet homme hors du commun. Nous montrer de quel milieu il venait, ce qui le poussait à se dépasser continuellement. Son passé d'Archéologue et son amour passionné pour les civilisations du Proche-Orient., car bien évidemment on ne prend pas fait et cause pour un peuple et un pays sans raison.

Le film m'avait éboui par sa grandeur et j'ai retrouvé dans le livre mon admiration pour le personnage, sa force de caractère,  son courage dans sa participation à la création de la nation Arabe. D'ailleurs Lawrence ou Thomas Edward Chapman de son vrai nom, en écrira un fort beau livre : "Les Sept Piliers de la Sagesse"  

 

Publicité
21 février 2015

Ta carrière est finie - Zoé Shepard

 

9782757834022

Quatrième de couverture :

Parce qu’elle refuse une opération contestable montée par sa mairie, Zoé est placardisée. Avec un humour féroce, elle décrit l’odieux processus d’isolement : dossiers retirés, connexions internet et téléphone bloqués… 

Etre au placard, c’est comme avoir la grippe porcine : vou devez le sujet de toutes les conversations, mais tous les collègues vous évident par peur de la contagion !

 

Editions : Points : ISBN : 9 782757 834022 -  Poche 283 pages - Prix : 7,20 €

 

Mon avis : Volodia

La voilà qui récidive après son premier livre « Absolument débordée » où elle dénonçait avec verve et humour les absurdités et dérives de l’administration française à l’intérieur d’une collectivité territoriale. Ce brûlot lui a d’ailleurs valu une suspension administrative de six mois pour avoir enfreint le droit de réserve que tout fonctionnaire de l’Etat se doit d’observer.

Mais rien n’arrête notre Jeanne d’Arc de la fonction publique qui de nouveau enfourche son cheval de bataille, revêtue de sa droiture pour seule arme, afin de dénoncer encore et toujours, essayer avec le peu de moyens à sa disposition (en l’occurrence les textes de lois sur les marchés publics) de combattre les aberrations et la gabegie qui sévissent au sein de la mairie où elle est affectée. 

Si son précédent livre m’avait laissé dubitatif quant à son jugement impitoyable sur l’administrations française, et son ton un peu condescendant pour décrire la mentalité de ses collègues. Il m‘avait fait sourire, un sourire un peu crispé je l‘avoue, car comment accepter cette incapacité de l’Etat français à choisir ses représentants au plus haut niveau de responsabilités ? 

Ce deuxième livre est un petit bijou du genre. Et là mon sourire s’est transformé en rire, un rire inextinguible et nerveux, quand j'ai lu ce portrait au vitriol de notre administration française, quand j’ai pensé à quoi servait nos impôts et les taxes innombrables et variées, lorsque j’ai réalisé que nos chers élus avaient des égos démesurés (ça je m’en étais aperçu) et confondaient allègrement le portefeuille des administrés avec le leur. 

Notre auteure, se sentirait-elle investie d’une mission presque divine pour aller contrer ainsi, seule (enfin presque) toute la lourdeur et l’auréole de l’administration française où il est si difficile d‘entrer et de faire sa place ? A moins que ce soit de l‘inconscience ? Toujours est-il qu’elle fait mouche, et que même si des exagérations existent, il n’en reste pas moins que les blâmes et sanctions qui lui tombent sur la tête prouvent que beaucoup desdits fonctionnaires se sont reconnus dans ces écrits. 

Maintenant, pour les esprits chagrins ces deux livres sont de véritables séismes, mettant en cause l’intégrité des fonctionnaires et leur capacité de services auprès du peuple. On peut également se demander pourquoi Aurélie Boullet de son vrai nom, continue à participer et donc à profiter de cet état de choses. Car en tant que haut fonctionnaire de catégorie A +, même placardisée, son salaire ainsi que les avantages se rapportant à son statut restent conséquents. 

Pour ses collègues qui se sont reconnus, la pilule doit être difficile à avaler, car il est bien connu que l’on ne se voit pas soi-même mais au travers du regard des autres. Toutefois, je peux comprendre que certains aient pris la mouche et soient sentis humiliés d’être ainsi jugés ? Blasphémer  ? et somme toute largement ridiculisés. 

 

Absolument débordée de Zoé Shepard :

http://adighee.canalblog.com/archives/2010/09/11/19035279.html

 

16 novembre 2014

L'Inde des Livres

th

Ce salon est organisé par l'Association : "Les Comptoirs de l'Inde" et se déroule les 15 et 16 novembre 2014 à la Mairie du 20ème arrondissement à Paris (entrée libres)

Vous trouverez le programme avec ce lien :http://www.comptoirsinde.org/edition-2013/

une fois que vous avez cliquer dessus vous arrivez sur une page qui contient un autre lien de couleur verte cette fois. il faut cliquer surICI pour avoir le programme 2014.

Vous pourrez lors de cette manifestation, participer à des débats, admirer le travail artistique des différentes tribus de l'Inde, assister à des spectacles de musiques et de danses indiennes.

Acquérir grâce à la librairie de l'Harmattan de nombreux ouvrages sur divers aspects de l'Inde, ancienne et actuelle. Ainsi que des romans, des poésies, des livres de cuisines, de musique, de danse, des trains de luxe, ainsi que des livres historiques relatant la vie des Français dans les comptoirs qui je le rappelle étaient au nombre de cinq  : Chandernagor, Pondichéry, Mahé, Karika, et yanaon.

Divers écrivains, indiens et français seront présents pour dédicacer leurs oeuvres dont Madame Kenize Mourad marraine de ce salon. 

Connaître, si vous ne le savez déjà, le rôle tenu par les indiens appelés à combattre pour la France pendant la guerre 14-18 (entre parenthèse pour les personnes qui nous contestent le droit d'être français, à cause de notre couleur de peau et/ou de notre religion car si certains étaient et sont encore Chrétiens, beaucoup étaient et sont encore Indhus et Sikhs, Musulmans encore pour d'autres.

Il y a également à l'intérieur du salon, un petit "restaurant" ou vous pourrez goûter quelques spécialités de notre cuisine le tout pour un prix raisonnable.

 

10 septembre 2014

Mémoires d'une femme de ménage - Isaure avec Bertrand Ferrier

MémoiresQuatrième de couverture :

Armée d’un bac + 5, Isaure choisit un métier déconcertant : femme de ménage. Elle range, nettoie, arrange ; écoute les confidences des uns, encaisse les avanies des autres. Et en profite pour régler ses comptes avec le système, tout en lucidité et cruauté.

Avec sa verve corrosive et son insolence décapante, cette non conformiste dégraisse de fond en comble de mode de vie de ses employeurs.

 

Editions : Points (Grasset) - ISBN : 9 782757 829929 - Poche : 184 pages - Prix : 6,30 €

 

Mon avis : Volodia

Oui bon, un énième livre qui se veut satirique et drôle sur un autre emploi du tertiaire, nous avions eu  Anna Sam avec les Tribulations d’une Caissière, Absolument débordée de Zoé Shepard qui enchaîne avec « Ta carrière est finie ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Isaure manque cruellement de modestie. Oui, on a compris qu’elle a un bac + 5, et préfère faire du ménage ne supportant pas de travailler avec d’autres personnes et se voulant maître de son emploi du temps pour avoir un Long Week End, et pouvoir se lever tard  tous les jours de la semaine : 11 h étant le plus tôt qu’elle puisse faire.

A part cela, il ressort que l’intéressée ne soit pas d’un milieu favorisé, et qu’elle ait enchaînée les études pour retarder au maximum son entrée dans la vie active. Ce qu’elle va bien pourtant devoir exécuter bon gré malgré, poussée par sa mère qui l’oblige à se bouger pour rechercher un emploi, collant pour elle des affichettes au supermarché.

Madame Mère ayant appris à sa fille à faire le ménage, Isaure y excelle décelant chez ses futurs employeurs les causes de leur laisser aller domestique. Une fois embauchée, elle les regarde vivre. Elle accepte sans broncher leurs exigences, leurs réflexions parfois acerbes, sans toutefois en penser moins, jusqu‘au moment ou lassés (ée) les uns de l‘autre et vice versa, elle finit par aller voir ailleurs, révisant à la baisse ses prétentions en fonction des aléas de sa situation pécuniaire.

Isaure a de la chance, elle a presque toujours eu des employeurs qui ne rechignaient pas à la payer au tarif demandé, souvent supérieur à celui de la profession, et là quand je dis chance ce n’est pas anodin.  En effet, il est très rare que des particuliers se montrent sinon généreux du moins conscient que l’argent versé est durement gagné et  que lorsqu’on n’a pas les moyens  d’avoir une femme de ménage et bien on fait comme beaucoup, on s’en passe !

Le livre n’est pas très intéressant en lui-même, lI m’a fait sourire, mais sans plus. L’humour citronné et les expressions et/ou termes employés nous confirme, si nous en avions douté, le bagage intellectuelle de la demoiselle. Certaines descriptions m‘ont amusé. Mais ce qui m’a déplu, c’est son ton condescendant vis-à-vis de ses employeurs et des quelques collègues de la profession qu’il lui est arrivé de croiser. Bref, un livre ni agréable ni désagréable, mais qui  n’apporte rien et  qui ne laissera pas un souvenir impérissable !

Digressions :

Hum je me demande pourquoi Isaure si elle existe vraiment, qui a un bac + 5, et n'arrête pas de le répéter au fil des pages, a eu besoin de Bertrand Ferrier qui lui est éditeur et écrivain, pour réaliser ce livre ? Son bagage intellectuelle devrait lui permettre de d'écrire elle-même. Mais existe-t-elle réellement ou est-ce un personnage ? 

Quant à Bertrand Ferrier, Editeur et Ecrivain, je le verrais parfaitement créer ce personnage en vue d'une mystification, à moins qu'il n'ait servi que d'Editeur ?

Isaure à un blog mais en le lisant j'ai eu un doute sur son existence réelle, je vous mets le lien à vous de juger : http://leblogdelabonne.canalblog.com/

 

3 septembre 2014

Quand les lumières s'éteignent - Erika Mann

9782253169314-TQuatrième de couverture :

Dans ce document d'époque, unique en son genre, Erika Mann observe le destin des habitants d'une petite ville allemande, de l'arrivée au pouvoir de Hitler  la toute puissance du régime nazi.

En dix nouvelles entrelacées, toutes basées sur les faits réels, se dresse le tableau d'un société confrontée à la terreur, à la dénonciation et à l'antisémitisme.

Editions : Le Livre de Poche - ISBN : 9 78 2253 169314 - Poche : 357 pages - Prix : 6,60 €

 Mon avis : Volodia

Au travers de ce livre Erika Mann nous montre comment s'installe un régime totalitaire. Comment se distille et se répand le poison auprès des masses.

Il semble que toutes les couches de la Société aient été touchées, en premier : tout ce et ceux qui porte (nt) atteinte au nouveau régime, puis viennent les commerçant, les artisans, jugés improductifs et que l'on reconvertira de force en ouvriers d'usine ou agricole. Les paysans qui devront donner  quasiment toutes leurs productions au nouveau Ministère créé (encore un nouveau) celui de l'Alimentation, avant de voir leur ferme saisie pour être transformée en terrain de manoeuvre et/ou camps de concentration et qui n'auront d'autres ressources pour ne pas mourir de faim que de s'expatrier en ville. Les citadins mis dans l'obligation, par l'Agence Locale pour l'Emploi (et oui déjà...) d'accepter des postes extrémement mal rémunérés, dans des familles pauvres, mais faisant "honneur" au Parti avec leur moyenne de 4 enfants à charge. Et enfin, les membres du Parti eux-mêmes, ceux de la première heure, opposants plus ou moins passifs mais lucides qu'on destituera voire, emprisonnera sous des prétextes futiles et/ou fallacieux.

Et enfin pour tous ceux qui voudront et/ou devront s'expatrier, que ce soit volontairement ou contraints et forcés, ils  se devront non seulement de laisser tous leurs biens à la Nation Allemande, mais également payer d'énormes taxes (en fait des rançons extorquées sous forme de divers chantages) avant de pouvoir obtenir les "fameux tampons" permettant de quitter le pays.

Erika Mann nous livre ceci par l'intermédiaire de lettres émises par des Allemands qui ont eu à faire aux différents organismes mis en place par l'Ordre Nouveau. Elles mettent en lumière les différentes obligations que la population a dû affronter pour "rentrer dans le moule" désiré par le Mouvement Nazi :  Une course effrenée, avec obligation d'effectuer des exercices d'entraînement de défense civile pour tous, la nuit, le jour, le dimanche et ce malgré l'âge, la maladie avec pour seul objectif : la guerre, l'agrandissement de l'espace vital de la nation allemande, la revanche à prendre sur les britanniques et les français qui ont imposé d'énormes indemnités en réparation aux dommages de la guerre de 1914-1918 et ont précipité l'Allemagne dans une crise économique dont on doit sortir impérativement.

Ce livre met en lumière  le mécanisme d'adhésion à plus ou moins long terme d'une population exsangue par la crise économique qui perdure depuis 1922.  Le fait d'adhérer au Parti, permet d'avoir un travail, un logement, une baisse du prix de la lumière et du chauffage, un prêt si l'on veut se marier, etc... Grâce à l'Ordre Nouveau le chômage a été réduit, passant en quatre ans de 6 millions à 1 million, diverses aides sociales ont vu le jour, repas chaud subventionnés, etc... Comment le peuple n'aurait-il pas pu accepter ? Alors bien sûr, beaucoup ont profité de l'Ordre Nouveau, par lâcheté, par peur et par opportunisme.

Je n'ai pu m'empêcher de repenser au livre " 14 rue Adolph Hitler Strass" qui lui bien que ce soit un roman qui raconte la vie et le destin des habitants d'une rue de la Ruhr montrait fort bien ces mécanismes de dépersonnalisation. Evidemment le Livre d'Erika Mann est plus intéressant dans la mesure ou il relate les faits réels, qu'elle a pu constater dans une certaine mesure bien que déjà réfugiée en Suisse.

3 août 2014

Monsieur Proust - Céleste Albaret

9782221013304_1_75

Quatrième de couverture :

Céleste Albaret fut la gouvernante et la seule confidente de Marcel Proust pendant les huit dernières années de son existence, durant lesquelles il acheva l’écriture de son chef-d’œuvre – elle est d’ailleurs une des clefs du personnage de Françoise dans « La Recherche ».

Jour après jour, elle assista dans sa vie, son travail et son long martyre, ce grand malade génial qui se tua volontairement à la tâche. Après la mort de Proust en 1922, elle a longtemps refusé de livrer ses souvenirs. Puis, à quatre-vingt-deux ans, elle a décidé de rendre ce dernier devoir à celui qui lui disait « ce sont vos belles petites mains qui me fermeront les yeux »…

 

Editions : Robert Laffont – ISBN : 9 782221 141441 – Poche : 450 page – Prix : 10,90 €.

 

Mon avis : Volodia 

Céleste Albaret qui fut la femme de confiance et confidente de Marcel Proust décide par l’intermédiaire de ce livre de remettre les pendules à l’heure. Car pour en dire des choses sur Mr Marcel, on en a dit et souvent inventées. 

Témoin privilégié et discret de l’intimité de son maître, elle l’aimait sans arrière pensée, d’un amour inconditionnel.  Tyrannique, despotique, il lui arrivait d’appeler à toute heure du jour et/ou de la nuit pour qu’elle aille lui porter un pli, lui acheter tel ou tel produit chez tel fournisseur et  pas un autre, à l’heure ou bien évidemment les magasins sont fermés. Reste qu'il était d'une grande gentillesse et d'une grande bonté.

Ne supportant ni le bruit, ni la lumière, il vit (elle aussi par la même occasion) reclus dans un appartement dont les rideaux sont constamment fermés, et particulièrement dans sa chambre tapissée de liège pour insonoriser les bruits provenant du dehors, embrumée par les fumigations.  

Asthmatique véritable et non malade imaginaire comme certains ont aimé à le penser. Ne supportant pas les fleurs, le parfum, les plumes d’oreillers, et tout ce qui pouvait être nocif pour ses bronches, il vivait dans la terreur quotidienne du moindre microbe.  

On l’a dit snob, mais à la lecture de ces souvenirs on constate que s’il allait dans « le monde » c’était non seulement pour s’imprégner d’une époque qui disparaissait, mais également pour mieux observer les personnages qui l’entourait afin d’en décrire avec un sens aigu les traits de caractères, voire s’en gausser un peu. Quant à sa sensibilité exacerbée  n'est-elle pas le propre des grands écrivains ?

Alors bien sûr à la lecture de ce livre, on ne trouvera rien qui puisse porter ombrage au Dieu Marcel dont Céleste Albaret a dressé un autel à sa dévotion. Reste que ce livre, même s’il est partial, reste un témoignage de grande valeur, à mon sens, puisque qu'il est fait des souvenirs d’une personne qui a partagé l’intimité la plus grande avec l’écrivain, et qui l’a aimé d’un amour dévoué et totalement désintéressé. 

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
Publicité
Traducteur
Newsletter
4 abonnés
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 29 845
Publicité