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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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19 juillet 2010

Un voyage à Ur de Chaldée - David Shahar

9782070213153Dans un voyage à Ur de Chaldée, David Sahar poursuit l'évocation de la Jérusalem commencée avec "Un été rue des Prophètes (Le palais des bases brisés I).

De nouveaux personnages prennent place, d'autres se précisent sur la vaste fresque animée, tel le petit Sroulik dont l'auteur raconte ici la jeunesse, les luttes, les rêves et les amours. Il n'accomplira pas le voyage à Ur, ville du premier hébreu, mais il connaîtra une autre aventure : Converti, il deviendra "pasteur protestant juif".

Nous retrouvons le merveilleux conteur qu'est David Sahar, son humour et cette touche de magie qui fait des évênements et des détails les plus quotidiens, un monde rempli de mystère et de rêve.

 

A propos de l'auteur :

L'auteur est issu d'un famille établie sur la terre d'Israël depuis cinq générations. Son enfance est la source de son inspiration, et Jérusalem avec son peuple bigarré et pittoresque, la toile de fond de son oeuvre. Mais c'est au delà de l'anecdote et du du récit concret que se situent ses intentions profondes.

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23 juin 2010

La religieuse - DIDEROT

La_religieuseAu XVIIIème siècle une jeune fille est cloitrée contre sa volonté par ses parents. Voulant rompre ses voeux elle intente un procès qu'elle perdra et sera ensuite soumise à la cruauté sadique de l'abbesse et des autres religieuses puis subira, un harcèlement sexuellement de la part d'une autre religieuse.

Diderot fait le procès des institutions religieuses coercitives, contraires à la véritable religion dans la mesure où elles mènent les individus aux souffrances terrestres et à la damnation éternelle. Le monde clos entraîne la dégradation de la nature humaine. Oisiveté, inutilité sociale, promiscuité plongent peu à peu les reclus dans les rêveries morbides ou mystiques, puis dans la folie et les mènent parfois au suicide. Œuvre anticléricale par excellence, La Religieuse est une ode à la liberté de choisir son destin. L’aliénation religieuse créée par l’univers conventuel y est dénoncée de manière polémique. Diderot prête sa voix et ses idées sur le couvent à Suzanne, qui, contrairement à l’auteur, est une croyante convaincue.

 

Mon avis : Indiangay

Je suis étonné qu'un homme de cette époque ait osé écrire pareille satire sur les couvents, et j'imagine sans peine le scandale provoqué lors de la parution du livre, puis ensuite par la mise en scène du film. Le vatican n'étant pas particulièrement tolérant lorsqu'il s'agit de révèlations de ce qui se passe dans un des ordres les plus fermés.

Ne connaissant que par oui dire ce monde clos. Je m'imaginais un monde de dévôtes,  empreint de dignité, de charité, de respect, etc... Alors qu'en réalité tous ces beaux principes enseignés restent du "fais ce que je dis et surtout pas ce que je fais". L'être humain reste ce qu'il est réellement en profondeur quelque soit l'habit qu'il porte....

23 juin 2010

La comtesse sanglante - Valentine PENROSE

La_comtesse_sanglanteLa France a eu Gilles de Rais, la Hongrie Erzsébet Bathory.  IAvec un grand talent d'écrivain, Valentine Penrose fait revivre cette hirsoire de sang, de mort et de délire.

Son livre ne nous fait pas seulement pénétrer dans les sinistres chambres de torture où périrent plus de six cents jeunes filles. Il ne nous montre pas seulement les malheureuses, nues et torturées. Et nous n'assistons pas seulement à ces hallucinantes scènes de démence au cours desquelles Erzsébet Bathory, aidée par de grimaçantes sorcières tortionnaires, hurle de volupté, tandis que sur ses épaules coule le sang encore chaud de ses jeunes et belles victimes.

Valentine Penrose s'est penchée sur ce gouffre qu'est l'âme de son effroyable héroïne, sur cette âme obscure, tragique, possédée.

 

Mon avis : Indiangay

J'ai aimé ce livre car il m'a fait connaître un page de l'histoire de la Hongrie, dont il me semble que l'on parle et connait peu. Ce livre m'a incité à m'a incité à en apprendre plus et à approfondir...

6 juin 2010

Theodor Herzl - Serge-Allan Rozemblum

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Quatrième de couverture :

Ecrivain et homme d'action, né en 1860 en Hongrie, Theodor Herzl est la figure emblématique du mouvement sioniste.

Journaliste, correspondant à Paris du prestigieux quotidien viennois Neue Freie Presse, Herzl assiste au procès du capitaine Dreyfus dans une époque marquée par la recrudescence de l'antisémitisme allemand et des pogroms en Russie.

Avec la publication en 1896 de l'Etat des Juifs, puis l'organisation du premier congrès sioniste à Bâle un an plus tard, Theodor Herzl lance le long processus qui aboutit en mai 1948 à la proclamation de l'Etat d'Israël.

Homme d'Etat sans Etat, il défend son projet dans toute l'Europe, à la recherche d'appuis politiques et financiers. Reçu par les plus hautes autorités de l'Empire Ottoman et par Guillaume I, il fait le siège des représentants influents de la communauté juive européenne.

Dans cette biographie minutieuse, après une longue enquête aux Centre des Archives Sionistes de Jérusalem, Serge-Allan Rozenblum retrace la vie passionnée de Herzl à travers une lecture jusque-là inédite de son abondante correspondance, de ses journaux, de ses notes, et des témoignages de ses contemporains.

Il révèle un personnage d'une grande culture, auteur de nombreuses pièces de théâtre, romancier, poète qui rêvait d'une "Palestine idéale reconquise sur les déserts et les rochers".

Herzl meurt épuisé, le 03 juillet 1904, après quelques années d'un engagement sans répit.

 

Mon avis : Volodia

Si l'on connait tous le nom de Theodor Herzl, on n'en connait pas pour autant sa vie et ses motivations. J'ai beaucoup appris de ce livre. Sur cet homme qui était pour son époque un utopiste et pour ce qui s'est passé par la suite... un visionnaire. Car combien était conscient de leur sort de juif , ceux d'Europe Centrale, mais combien l'avait oublié comme ceux d'Europe y compris de l'Est.

Les pogroms incessants en Galicie, en Lithuanie, en Pologne, en Ruthénie carpatique et en Russie faisaient qu'au lieu de se fondre dans la population, la plupart de ces juifs (pauvres très souvent) vivaient en complète autarcie, en marge du pays ou il résidait. Faisant un Etat dans l'Etat complètement hermétique au monde extérieur. D'un autre côté, même s'ils l'avaient voulu, et pour certains qui essayaient de "s'assimiler" on ne leur en laissait pas le temps, promulgation de lois restrictives en ce qui concernait le lieu de résidence (en Russie), les quotas d'acceptation des élèves en cours supérieurs (toujours en Russie et peut être ailleurs ?), leur nom aussi, rendait toute intégration impossible.

Pour les "goys", les juifs formaient une masse  compacte, sale, indésirable, parlant un jargon incompréhensible et vivant la plupart du temps de la grande générosité du souverain en titre et de son peuple... Ils ne pouvaient être considéré comme un peuple puisque sans pays, sans patrie, n'obéissant qu'à une seule loi, celle de la torah et qu'à un seul livre le Talmud.

Par ailleurs, ils n'avaient pas non plus d'armée et que peut faire un peuple sans  armée pour le défendre sinon subir ou fuir, (errer d'un pays à l'autre), les taxes imposées par leur condition ?

Il est important de se remettre dans le contexte de l'époque et de celui qui va suivre pour comprendre le pourquoi de l'Etat d'Israël. Si à l'époque les juifs avaient eu un pays y aurait il eu autant de pogroms ? y aurait-il eu des camps d'extermination ? où tous les pays européens savaient, mais où tous ont préféré fermer les yeux et les oreilles pour ne pas voir, ni surtout entendre les plaintes d'un peuple arrivé à bout d'humiliations et de souffrances. 

10 avril 2010

Comment je n'ai pas eu le Goncourt - Olivier Delorme

delorme1Depuis qu'Olivier Delorme a trahi H&O pour passer chez le grand éditeur parisien Braisaillon, sa carrière a pris une nouvelle dimension. R.A.Z., son dernier roman, caracole en tête des ventes. Il figure même dans la liste des candidats au Goncourt...

Cependant, tandis qu'il entame la tournée des salons du livre de province, son concurrent le plus sérieux, Flavien Regbeyzel - célèbre auteur de l'Obsession du médiocre et de Roman sous GHB -, est retrouvé assassiné. Puis c'est au tour de Marie-Monique Sénéchal, également bien placée dans la course avec son inoubliable Salamandre de Carinthie, de se faire trucider...

Un autre fait troublant achève de jeter la confusion dans la vie de l'auteur : un mystérieux lecteur lui écrit que R.A.Z. est entièremet calqué sur sa propre vie !

 

Avec comment je n'ai pas eu le Goncourt, Olivier Delorme brosse un tableau féroce et drôle du milieu littéraire, ses fausses gloires et ses vraies intrigues, tout en nous embarquant pour un tour de France des salons du livre transformé, cette année-là, en un allègre jeu de massacre.

Editions : H & O Littérature - ISBN : 9 782845 472013 6 - Broché 125 pages - Prix : 10 €

A propos de l'auteur :

Archéologue de formation, Olivier Delorme a travailllé au Louvre et enseigné l'histoire contemporaine à Sciences po. Il a déja publié Les Ombres du Levant, Le Plongeon, Le Château du Silence, La Quatrième Révèlation et L'Or d'Alexandre.

 

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4 avril 2010

L'or de la terre promise - Henry Roth

9782246160731Quel est le chef d'oeuvre de la littérature juive des EtatsUnis ? Des milliers de lecteurs ont répondu : l'Or de la Terre Promise. L'un des plus grands succès de toute l'histoire de la littérature américaine, en effet. on a pleuré au Nouveau Monde à lire l'histoire de David Schearl, petit garçon débarqué à New York avec ses parents, juifs d'Europe Centrale, et plongé dans la vie sinistre des bas quartiers de la métropole.

Tout le roman est vu  travers les yeux de cet enfant nerveux, angoissé. L'or de la Terre Promise allie la description féroce du prolétariat cosmopolyte à New York au lyrisme propre à une inspiration inquiète, qui transfigure les évènements les plus sordides en aventures tour à tour merveilleuses ou terrifiantes.

Protégé par sa mère, dont la figure inoubliable enveloppe de tendresse et de générosité ce roman cruel, le petit David n'en fait pas moins l'apprentissage de la misère, de la méchanceté et de la sottise, entre un père morose et violent, une tante vulgaire, un rabbin répugnant et pitoyable, des camarades brutaux, obsédés par le sexe.

Loin d'être la démonstration d'une idée politique ou le procès du paupérisme, l'Or de la Terre promise est le cauchemar éveillé d'une jeune émigrant juif, c'est-à-dire, un roman qui allie selon les mots du critique américain Irving Howe, le réalisme le plus froid à la fantasmagorie la plus débridée.

A propos de l'auteur :

Henry Roth est né en 1906 dans l'ancien Empire Hongrois. A deux ans il part, avec ses parents, pour les Etats Unis : Brooklin, East Side, Harlem. Cette migration lui permet de se frotter aux formidables diasporas de juifs, d'Irlandais, d'Italiens, qui sont au coeur de l'Or de la Terre Promise. Ce roman publié en 1933 passe inaperçu. Réédité en 1960, l'Amérique puis l'Europe le découvrent et c'est le triomphe.

1 mars 2010

Célébration hassidique - Elie Wiesel

C_l_bration_hassidiqueLe hassidisme, ce mouvement qui est né au XVIIIè siècle dans le peuple juif dispersé aux confins de l'Europe centrale et orientale, n'a constitué ni une doctrine ni une idéologie. Il a été avant tout une façon d'être, de voir, et de vivrre.

Au départ, un visionnaire solitaire : Israël Baal Shem-Tov, le Maître du bon nom. Aux juifs opprimés par des siècles de persécution, il lance un étonnant appel à la joie. Et ses disciples, le grand Maguid, Levi-Yitzhak de Berditchev, Israël de Rizhin ou Rabbi Nahman de Bratzlav, à travers un étrange réseau de communications et de successions, vont surgir ici et là, susciter les enthousiasmes, animer les communautés.

Leur histoire, leurs histoires, se sont inscrites dans les coeurs, et transmises de groupe en groupe et d'homme à homme. Et Elie Wiesel, enfant à Szeged (Hongrie), dans les toutes dernières années précédant la guerre qui allait voir anéantir ces mêmes communautés, écoutait, à la veillée du Shabbat, les vieillards parler de leurs Rabbis, et son grand-père évoquer la mémoire de ces hommes qui trouvaient Dieu non dans la pénitence mais dans la célébration.

A son tour, Elie Wiesel transmet aujourd'hui ce qu'il a reçu, aussi fidèlement que possible, mais avec ferveur, et en y prêtant sa voix et son accent. Car le Hassidisme est une flamme qui brûle toujours, pour lui et pour beaucoup.

1 mars 2010

Le chien Balak - Samuel Joseph Agnon

004Dans le cadre historique de la Palestine, au début de ce siècle, où souffrent et luttent les pionniers, Agnon nous présente, en conteur humoriste, mais aussi en profond psychologue et en philosophe religieux, l'âme éternelle du peuple juif. Deux mondes se côtoient et, tout en s'ignorant, travaillent à bâtir le pays : les uns, selon les traditions religieuses, étendent la Sainte Jérusalem ; les autres, avec l'ardeur et la fougue des jeunes pionniers, fondent Tel-Aviv dans le désert de Jaffa.

Passant tour à tour dans chacun des deux camps, laîque et religieux, le personnage principal, Isaac Koumer, est venu de sa Galicie natale avec l'espoir de cultiver la terre. Le hasard fait de lui un artisan ; la solitude, puis l'amour le font pénétrer dans le milieu le plus fanatique.

Auprès d'Isaac, une figure attachante et peu ordinaire surgit au milieu du roman : c'est le chien Balak qui symbolise le juif persécuté, mais aussi l'homme en général, dans sa recherche de vérité, de perfection et d'absolu.

 

Samuel Joseph Agnon (1888-1970), Prix Nobel de Littérature occupe une place privilégiée et originale dans la littérature Israélienne. De 1990 à 1913, il séjourne en Palestine et est associé  la fondation de Tel-Aviv. En europe, de 1913 à 1924, il publie a Varsovie et à Berlin. Amie du philosophe Martin Buber, il participe au congrès des écrivains hassidiques. En 1924, il quitte définitivement l'Europe pour Jérusalem.

Ecrivain d'inspiration classique, il emprunte à la Bible la beauté de ses images poétiques, au hassidisme sa profondeur mystique. Ses contes et ses romans lui on valu une notoriété universelle.

24 février 2010

Le joueur d'échecs - Stefan Zweig

Les_joueurs_d__checsLa Schachnovelle paraît en 1943 à Stockholm. Editions posthume puisque le 23 février de l'année précédente Stefan Zweig s'était donné la mort. La catastrophe des années 40 lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Stefan Zweig s'en explique dans la confession à peine déguisée qu'est le joueur d'échecs.

Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, croyait pouvoir échapper aux tortures des nazis. Mais très vite, cette nouvelle passion lui enfièvrera l'esprit et le fera sombrer dans la démence.

Nous le retrouvons quelques mois plus tard. Il dispute une partie contre le champion Czentovic. Une partie aussi dérisoire pour les joueurs d'envoûtant pour le lecteur, et qui traduit toute l'impuissance de Zweig.

22 février 2010

La peau - Malaparte

Malaparte"Tu aimerais, dis une petite fille à trois dollars, disais-je à jack.

- Shut up, Malaparte.

- Ce n'est pas cher après tout, une petite fille pour trois dollars. Un kilo de viande d'agneau coûte bien plus cher. Je suis sûr qu'à Londres ou à New York une petite fille coûte plus cher qu'ici, n'est-ce pas Jack ?

- Tu me dégoûtes, disait Jack.

- Trois dollars font à peine trois cents lires.

Combien peut peser une fillette de huit à dix ans  Vingt-cinq kilos ? Pense qu'un seul kilo d'agneau, au marché noir, coûte cinq cents lires, c'est à dire cinq dollars !

 

Mon avis : Indiangay

Malaparte décrit avec un humour féroce, toutes les horreurs vues dans les pays occupés par l'Allemagne, l'Italie puis ensuite par les Américains lors de la Libération. A quelles "bassesses" ont été réduits les peuples occupés, pour survivre, et à quelles cruautés et abominations gratuites, le plus souvent pour assurer leur domination et leur idéologie, en étaient réduits les occupants. Tous ce que l'homme a de plus abjects a été consignés dans ce livre. Tous les vices, toutes les lâchetés révêlés...C'est un très beau livre, cruel, mais beau.

A propos de l'auteur :

Curzio Malaparte est né à Prato, près de Florence en 1898. A l'âge de 16 ans, l'Italie étant encore neutre, il s'échappe du collège et traverse à pied la frontière à Vintimille, et s'engage comme volontaire dans l'armée française. Il est blessé en Champagne et décoré de la croix de guerre avec palme.  En 1933, son livre technique du coup d'état le fait condamner à 5 ans de déportation par Mussolini. En 1940 il est attaché comme correspondant de presse de l'armée italienne des Alpes. Il écrit alors le soleil est aveugle, dont Il Tempo publie en janvier et février 1941 les premières livraisons.  Mais la censure intervient et supprime la publication. En 1941, il est arrêté par les Allemands et condamné à 4  mois de résidence forcée pour les articles qu'il envoie du front russe. En 1943 après le débarquement des alliés il publie Kaputt. De 1943 à 1945 jusqu'à la fin de la guerre, il prend part aux combats pour la libération de l'Ialie.

 

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