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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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Verlaine

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5 janvier 2013

La mode en Fables - Jean de la Fontaine - Illustrée par Hippolyte Romain

3 (312x500)Hippolyte Romain, dessinateur de renom et auteur de plusieurs ouvrages a eu l'heureuse idée d'illustrer une quarantaine de fables de La Fontaine en utilisant le langage de la mode.


De nos jours l'univers de la mode et surtout ses coulisses, doublures pas toujours soyeuses de ce microcosme, ressemble à s'y méprendre à l'agitation du Grand Siècle dépeinte par La Fontaine.

Les monarques d'autrefois sont les financiers, les princes, les couturiers de renom d'aujourd'hui. Autour d'eux s'agite une cour vibrante animée de désirs, d'ambitions de besoins de reconnaissance et d'argent qui se presse et se bouscule autour de quatre rendez-vous de l'année.

En Saint Simon du pinceau , Hippolyte Romain croque et dessine ces histoires sans morale qui ressemblent tant aux fables de La Fontaine.

 

Editions : France Empire - ISBN : 978 2 7048 1074 1 - Prix 22 euros

 

Hippolyte RomainA propos de l'auteur :

Hippolyte Romain, né le 28/08/1947 à Paris, est peintre, écrivain, conteur, créateur et animateur du Petit Cirque Elégant. Ce funambule de l'art dessine son époque avec jubilation. Des défilés de mode à l'univers de la nuit, en passant par le monde des enfants et ses quinze ans d'observation sur la Chine, sa curiosité et son talent en font un personnage à part de la sphère parisienne.

Entre Daumier et Toulouse-Lautrec, il est à la fois coloriste comme Dufy et calligraphe. Son travail s'inscrit dans la grande tradition des artistes figuratifs qui racontent des histoires, "la mode en fables" étant l'exemple même de cette démarche

 

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5 janvier 2013

Fashion People - Gladys Perint Palmer

1 (332x500)L'univers  impitoyable des fashionatas croqué par la talentueuse et redoutable Gladys Perint Palmer qui arpente les coulisses de la mode depuis plus de vingt ans.

Edition : Assouline - ISBN : 9 782843 233838 - Prix : 250 frs

 

Mon avis : Volodia

Qui n'a jamais eu envie d'être invité à des défilés, de parcourir les coulisses de ce monde du paraître ?

C'est au travers de caricatures indiscrètes et de textes aussi acides que savoureux, mais sans pitié, que nous voyons en tant qu'invités privilégiés, au-delà du décor, les extravagances des porteurs de noms prestigieux et assistons à leurs caprices et leur ridicule.

 A "déguster" sans modération.

 

31 décembre 2012

Le procès - Kafka

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Kafka annonce  tout le récit du livre dans la première phrase.

Le protagoniste Josef K. ne découvre jamais de quoi on l'accuse et n'arrivera jamais à saisir les principes qui régissent le système judiciaire dans lequel il se retrouve pris au piège.

Le roman fait le récit de sa détermination à comprendre et à clamer son innocence en l'absence complète de toute doctrine lui expliquant ce qu'est la culpabilité.

Ce livre peut être téléchargé gratuitement sur le site Gallica, au format PDF.

 

Mon avis : Volodia

La lutte de Josef K. nous fait prendre conscience de l'absurdité de sa situation.  Ce que signifie être nu et sans défense dans un système incompréhensif, armé seulement de la conviction de sa propre innocence.

30 décembre 2012

Le nom de la rose - Umberto Eco

imagesCAU6PJWKQuatrième de couverture :

Rien ne va plus dans la chrétienté. Rebelles à toute autorité, des bandes d'hérétiques sillonnent les royaumes. En arrrivant dans le havre de sérénité et de neutralité qu'est l'abbaye située entre Provence et Ligurie, en l'an de grâce et de disgrâce 1327, l'ex-inquisiteur Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, se voit prié par l'abbé de découvrir qui a poussé un des moines  se fracasser les os au pied des vénérable murailles.

Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va alors advenir en l'espace de sept jours.

 

Editions : Le Livre de Poche - ISBN : 978 2 253 03313 4 - Prix : 6,95 €.

 

Mon avis : Indiangay

Dans ce monde clos qu'est un monastère, surtout à cette époque, il est évident vu la nature humaine que les conflits et les secrets règnent en maitre.  Dans ce monastère, les moines vivent pour et par les livres qu'ils s'évertuent à recopier  à longueur de journée.  Lorsque six d'entre eux meurent, Guillaume de Baskerville s'évertue à percer le secret de leur lutte intestine et muette ne prouvant et décryptant leur jalousie, leur désir et leur peur.

Un film a été tiré de ce livre qui a été particulièrement fidèle et donc réussi.

24 décembre 2012

Le second souffle - Philippe Pozzo di Borgo

Le-second-souffleMot de l'auteur :

Il est insupportable, vaniteux, orgueilleux, brutal, inconstant, humain. Sans lui, je serais mort de décomposition. Abdel m'a soigné sans discontinuité, comme si j'étais un nourisson. Attentif au moindre signe, présent, pendant toutes mes absences, il m'a délivré quand j'étais prisonnier, protégé quand j'étais faible. Il m'a fait rire quand je craquais. Il est mon diable gardien.

P.P.d.B

Quatrième de couverture :

L'histoire vraie de la rencontre improbable du riche tétraplégique et du jeune beur de banlieue qui a inspiré le film Intouchables.

 

Editions : Le Livre de Poche - ISBN : 9 782253 167464 - 254 pages - Prix : 6,10 euros

Mon avis : Indiangay

J'ai eu du mal à lire ce livre, non en raison du thème, mais de la façon dont il est écrit. Je m'attendais un peu à retrouver l'humour existant dans le film et là, il n'en est pas question. C'est plat, triste et froid. Je me suis forcé à aller jusqu'au bout et ce n'est qu'au beau milieu du livre que j'ai trouvé le récit plus intéressant. Dans les premières pages, Philippe Pozzo di Borgo, nous détaille ses douleurs physiques dues à son état ce qui en soit est une bonne idée puisque ça fait prendre conscience aux personnes valides comme moi, qu'on peut être tétraplégique et souffrir le martyr. Puis, il revient sur son passé, sa rencontre avec son épouse et l'amour qui les lie, la découverte de la maladie inguérissable de celle-ci, qui malgré ses souffrances le soutiendra jusqu'à l'épuisement et la mort.

Nous faisons également connaissance avec Abdel, son infirmier. L'auteur s'évertue à nous dépeindre les qualités d'Abdel, sa disponibilité mais, il nous conte également ses frasques, sa mauvaise éducation, sa malhonneteté ce qui à mon sens jette un froid dans le récit élogieux qu'il nous en fait.

Malgré tous ces malheurs qui se sont abattus sur lui et sa famille, Philippe Pozzo di Borgo essaie de mener une vie normale. Il travaille, se déplace à l'étranger, fait des conférences, malgré des périodes d'abattement.Toutefois, ce courage ne m'émeut pas. Ce livre même s'il est intéressant (surtout par la pub qu'on lui en a fait par le film) n'est pas agréable à lire, mais peut être ne l'ais-je pas compris. Il y est prévu une suite que je ne vais pas lire.

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11 novembre 2012

Dans la ville d'or et d'argent - Kenizé Mourad

9782253161745Quatrième de couverture :

1856, la Compagnie des anglaises des Indes orientales décide de s'emparer d'Awadh, un Etat indépendant et prospère du nord de l'Inde, et d'exiler son souverain.

La population se soulève. A sa tête, Hazrat  Mahal, la quatrième épouse du roi, épaulée par le Rajh Jai Lal et des Cipayes, soldats indiens de l'armée britannique, ralliés à sa cause.

Lucknow, la capitale du royaume, appelée "la ville d'or et d'argent", est le foyer de cette première guerre nationale. Peu à peu l'embrasement se généralise. Deux ans durant, Hazrat Mahal sera l'âme de cette révolte.

Vaste fresque historique sur fond de passion amoureuse entre la bégum et l'intrépide Jai Lal, dans la ville d'or et d'argent relate le destin d'une femme héroïque et méconnue, qui, la première, traça la voie de la libération des Indes.

 

Editions : Le  livre de poche - ISBN : 978 2 253 16174 5 - Poche 493 pages - Prix : 7,60 euros

Mon avis : Indiangay

Ce livre explique fort bien comment une Société privée, comme l'était la Compagnie Anglaise des Indes est arrivée, à déposséder les souverains régnants de leurs pouvoirs et surtout de leurs richesses sous des motifs fallacieux, résultant pour la plupart d'un choc culturel et religieux. Et comment, sous couvert d'apporter plus de justice au peuple, plus humanité on en est arrivé à l'humilier, à le spolier jusqu'à lui dénier le droit de s'autogérer

Kenizé mouradA propos de l'auteure :

Née à Paris en 1940, Kenizé Mourad est la fille d’une princesse ottomane, elle-même petite-fille du sultan Mourad V, et d’un rajah indien. Grand reporter au Nouvel Observateur dès 1970, elle a couvert la révolution iranienne, la guerre du Liban et a effectué de nombreux séjours en Inde et au Pakistan. En 1983, elle abandonne le journalisme pour se consacrer à l’écriture. Dans deux
romans célèbres, De la part de la princesse morte et Les jardins de Badalpour, elle raconte l’histoire de sa famille. Après un long silence, elle renoue avec la veine de ses best-sellers.

7 août 2012

Taj - Timari N.Murari

Taj-Timeri-n-MurariQuatrième de couverture :

Taj Mahal. Un fabuleux mausolée de marbre blanc bâti pour l'amour d'une femme. Il fut construit en Inde, au XVIIème siècle par l'empereur Shah Jahan pour recevoir le corps de son épouse bien-aimée. Pendant vingt-deux ans, vingt mille hommes travaillèrent jour et nuit pour satisfaire le désir impérial. Ainsi se dressa pour l'éternité le Taj Mahal, orné d'or, d'argent et de pierres précieuses incrutées dans le marbre.

Voici restitué sous nos yeux la vie à la cour des Grands Moghols, celle des fêtes fastueuses, des harems et des jardins, celle de l'impossible et parfait amour qui unit la belle Arjumand à Shah Jahan et su vaincre tous les obstacles. Voici aussi l'incroyable épopée de la construction de ce monument, tout aussi prodigieuse que l'amour qui l'a fait naître. Elle fait revivre les luttes de pouvoir, les conflits religieux, l'opulence des palais ainsi que le fidèle dévouement de ces artisans qui ont tissé l'histoire de la pure beauté du Taj Mahal.

Editions : Picquier poche - ISBN : 9 782877 309455 -  602 pages - Prix : 9,50 euros

Mon avis : Indiangay

Taj c’est avant tout l’histoire de la construction d’un monument national devenu l’emblème que ce soit pour les musulmans et/pour les indhus d’une histoire d’amour éternelle.

Edifié sur les rives de la Yamuna, entouré d’immenses jardins et de plusieurs petites mosquées dont celle des femmes qui est un ravissement pour les yeux, inscrusté de pierres précieuses et semi-précieuses et destiné à durer la nuit des temps, ce mausolée a nécessité 22 longues années de travail et l’emploie de milliers d’ouvriers.

Le coût de sa construction mais surtout le fait qu’il souhaitait en bâtir un second pour lui-même en face de celui de son épouse bien-aimée, a précipité la chute de Shah Jahan.

Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est que tous les protagonistes ont existé (hormis, Murthi l’acharya, un batisseur de temple dont la tâche est de sculpter les Dieux, et sa famille qui sont des personnes fictifs)  et donc on peut lui reconnaître une certaine valeur historique. De plus, l’auteur s’est effacé pour laissé ses personnages nous raconter leur propre histoire et leur rôle dans les évènements.

Ce que j’ai moins aimé et ai trouvé un peu "lourd", ce sont ces descriptions  fort longues et détaillées (trop) des richesses matérielles employées pour magnifier ce monument et nous faire revivre les heures glorieuses de la cour Moghole.

Il reste cependant que c’est un roman épique, avec une histoire d’amour, de pouvoir, de conquêtes, de drames familiaux, de décadence. Plein de couleurs, d’odeurs et de saveur qui nous est livré par l’auteur et qui ne peut, à mon avis, qu’inciter le lecteur à visiter l’Inde ou du moins en savoir plus si ce n‘est déjà fait.

13 juillet 2012

Le Quai Ouistreham - Florence Aubenas

 

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En 2009, Florence Aubenas part pour Caen et s’inscrit au chômage, avec un bac pour tout bagage et sans révéler qu’elle est journaliste.

A Pôle-Emploi, on lui propose de saisir sa chance : devenir agent de propreté dans des entreprises. Le quai de Ouistreham est le récit saisissant de cette plongée dans le monde de la précarité. Un monde où on ne trouve plus d’emploi, mais des «heures».

Editions : Points - ISBN : 9 782757 824443 - poche 238 pages - Prix : 6,50 €

 

Mon avis : Indiangay

J’ai bien aimé ce livre qui décrit la vie et donne la parole aux «invisibles» mais indispensables personnes de services de nettoyage. Celles et ceux qui n’existent pas, qu’on ne regarde pas, à qui surtout on ne parle pas, sauf si les confettis ou les agrafes sont mal ramassés, et/ou si le papier toilette vient à manquer dans le dérouleur.

Celles et ceux qu’on m’éprise sous prétexte qu’elles ou ils n’auraient pas fait d’études, qu’elles ou ils sont étrangers et donc doivent donc se montrer bien contents et reconnaissants d’échanger la misère de leur pays contre la précarité d’un pays d’accueil et, ou quoi qu’elles ou ils fassent elles/ils ne seront jamais considérés ou acceptés à part égale avec la population plus chanceuse dans la vie professionnelle.

 

Mon avis : Volodia

Ce livre est intéressant, comme l’a dit Indiangay, car il met en évidence toute une couche de la société peu considérée, corvéable à merci, mal payée mais indispensable à notre confort et ce, à tous les niveaux de la Société.

Alors, évidemment on peut toujours accuser l’auteure de vouloir faire un «scoop» avec un sujet sensible quand du jour au lendemain elle peut reprendre sa notoriété et son mode de vie privilégiée, à des lieux de ceux et de celles dont elle veut se faire le porte parole, mais les situations qu'elle décrit dans son livre sont réelles et elle le fait sans misérabilisme.

Aussi, et quoi que l’on puisse en penser, elle a eu le mérite de s’y intéresser, de prendre parti et nous faire prendre conscience de ce qui se passe dans un pays ou l’on a fait une institution de "la liberté, l'égalité et la fraternité". Après avoir lu son livre. Tout ce que j’espère c’est que nous apprendrons tous à regarder ces personnes non avec pitié, ni comme des meubles, des machines, mais tout simplement comme des être humains, qui ont leur dignité et qui effectuent un travail indispensable, pénible et ingrat pour notre bien être et notre satisfaction à tous.

 

Aubenas

A propos de l’auteur :

Florence Aubenas est journaliste. Elle a d’abord été grand reporter pour Libération, puis pour Le Nouvel Observateur. Elle est l’auteur de nombreux essais et enquêtes, dont la Méprise disponible au Points.

  

19 juin 2012

Albert Nobbs - George Moore

 Quatrième de couverture :

Quel singulier destin que celui d'Albnert Nobbs ! Majordome à l'hôtel Morrison, il y est apprécié pour sa discrétion et son efficacité. Mais pour pouvoir travailler, Albert doit dissimuler un singulier secret. Sous ses vêtements masculins se cache depuis trente ans une femme travestie en homme.

NOBBSAlors qu'un ouvrier découvre l'imposture, Albert choisit pour la première fois de sa vie de réaliser un de ses rêves...

Confusion de sentiments et questionnement sur l'identité, l'histoire d'Albert Nobbs dans le Dublin de la fin du XIXème siècle se révêle d'un étonnante modernité.

 Editions : Pocket - ISBN : 978 2 266 22780 3 - Poche 93 pages - Prix 1,50 euros.

Mon avis : ChezVolodia

Il s’agit de l’histoire d’une femme, qui à la fin du XIXème siècle en Irlande (Dublin), revêt le costume de majordome depuis trente ans afin de gagner sa vie dans un hôtel.

J’ai entrepris la lecture de ce livre suite à la conséquente publicité relayée par les médias gays et lesbiens qui en faisait des gorges chaudes. Ne connaissant pas cette nouvelle, j’ai décidé de voir par moi-même ce qu’il en était.

Déjà, J’ai moyennement aimé ce livre dont l’histoire si intéressante soit elle ne fait que confirmer ce qui n’est plus à démontrer : à savoir les difficultés des femmes de cette époque à accéder à plus de liberté et à un salaire sinon équivalent, du moins décent, avec les hommes pour un travail égal. De plus, le thème du travestissement féminin pour accéder à plus de droits et de libertés à déjà été évoqué dans divers livres tels : yentl ou Barbara Streisand se travestissait en jeune homme pour intégrer une yeshiwa et acquérir le droit à l’éducation et au savoir. Dans Victor et Victoria le travestissement avait pour objet un emploi de chanteuse dans un cabaret, en pleine crise économique.. Mais il est vrai que cette nouvelle est parue en parue en 1918 et ce thème était, je le suppose pour l’époque, résolument nouveau et sulfureux.

Ce qui l’est, à mon sens, c’est qu’une fois son identité féminine malencontreusement découverte lorsque Nobbs se voit contraint par sa patronne de partager, pour une nuit, sa chambre, avec le peintre qui fait des travaux régulièrement dans l’hôtel, et qui contre toute attente, se révèle aussi être une femme qui plus est mariée à une autre femme ; C’est l’émergence de l’idée pour Albert, d’épouser lui aussi une femme, pour mettre fin à cette solitude qui l’étreint, et réaliser enfin ce rêve qui lui tient à cœur : ouvrir un commerce avec partie tabac qui serait tenue par lui et partie mercerie qui serait tenue par sa future épouse. Ses interrogations sur ce que pourrait être la vie sexuelle de deux femmes et comment y faire face sont survolées.

Albert finit par jeter son dévolu sur une servante de l’hôtel, elle-même en couple avec un homme intéressé par les revenus d’Albert et qui la pousse dans les bras du majordome, de cet homme qui ne «tente rien», ne «l’embrasse pas, comme l’aurait fait n’importe quel homme au bout de quelques sorties». Cette servante, totalement rouée, sous l‘emprise de son amant lui fera dépenser un maximun d’argent et finira par couper les ponts avec Nobbs qui ne peut rien lui apporter sexuellement, pour retourner avec son amant de qui elle aura un enfant hors mariage, et qui sera destiné à lui être retiré puisque né hors mariage.

La nouvelle s’achève sur le décès, on ne sait trop pourquoi - lassitude ? Épuisement physique - de Nobbs. Après son décès quelques remarques des personnes qui l’ont connu avant de retomber dans l’anonymat et dans l’oubli. Un majordome est une personne que l’on ne voit pas, qui n’existe pas pour toute une catégorie de la société.

Toutefois, malgré le fait du travestissement féminin et de couples de femmes, ce livre ne peut me semble-t-il être vu comme lesbien, les questionnements identitaires et la sexualité lesbienne ayant été éludées, refoulées, au profit d’une critique des rapports sociaux et de leurs imbrications. Je copie donc les éléments de ce livre notre blog littérature générale.

Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est l’audace, pour l’auteur d’avoir écrit et fait publier une telle nouvelle en 1918, ainsi que sa vision réaliste de la société (bourgeoisie/petit peuple-homme/femme) qu’il dépeint sans concession.

Ce que j’ai moins aimé, le refoulement des questions identitaires et de la sexualité lesbienne qui pouvaient en découler et qu'il aurait été intéressant d'explorer, la fin du livre qui m'a laissé sur" ma faim".

26 mars 2012

Venge-moi ! - Patrick Cauvin

VENGE MOIQuatrième de couverture :

"Tout à commencé le soir de sa mort.

 Elle a attendu le dernier instant pour me révéler son secret et me confier une mission  : la venger.

J'ai accepté car l'on ne refuse rien à une mère mourante.

 Et j'ai plongé dans un passé efffroyable..."

Une enfance, une adolescence à huit clos dans l'ombre étouffante d'une mère rescapée de la déportation et qui ressasse inlassablement ses souvenirs : la dénonciation, la disparition de son époux...

Un suspense surprenant où Cauvin jongle brillamment avec le pire jusqu'au dénouement inattendu, inexorable.

Editions : Albin Michel - Broché 204 pages - ISBN : 978 2 226 17710 0 - Prix : 16 euros

Mon avis : Volodia

Je m'attendais à beaucoup de choses mais certainement pas  un tel dénouement. La jalousie, l'amour, la vengeance par delà la mort d'une femme bafouée qui se servit de son fils comme d'un bras armé plus de 40 ans après et  dont la vengeance parfaite finira dans le sang pour ceux qui avaient brisé sa vie.

L'intrigue est habilement menée et le suspens est constant, quant au dénouement, il est effroyable.

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