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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots

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Nous avons aimé

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Verlaine

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26 août 2022

Le Dieu des Petits Riens - Arundhati Roy

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Quatrième de couverture :

Rahel et Estha Kochamma, deux jumeaux de huit ans, vivent en Inde, entourés de leur grand-mère, Mammachi, qui fabrique des confitures trop sucrées, de l'oncle Chacko, un coureur de jupons invétéré, esprit romantique converti au marxisme pour les besoins de son portefeuille, de la grand-tante Baby Kochamma, qui nourrit un amour mystique pour un prêtre irlandais, et de leur mère Ammu, désertée par son mari, qui aime secrètement Velutha, un Intouchable.

Un drame va ébranler leur existence et les séparer. Comment réagir quand, à huit ans, on vous somme de savoir "qui aimer, comment et jusqu'où" ? Comment survivre quand, après un événement affreux dont on a été témoin, on vous demande de trahir la vérité pour l'amour d'une mère ? Un récit envoûtant, plein d'humour et d'émotion, servi par une écriture neuve et poétique, qui recrée le monde de l'enfance - celui de l'imaginaire et de la liberté.

 

Editeur Gallimard - Collection Folio -ISBN : 2070411729 - Poche : 448 pages - Parution le 21/01/2000 - Prix : 9,50 euros - 

 

Mon avis : Indiangay

L'auteure situe son histoire dans le Kerala (Sud de l'Inde) dans les années 1960. Nous suivons la famille Ammu au travers d'évènements ordinaires et tragiques, mettant plus particulièrement l'accent sur la noyade accidentelle d'un cousin anglais en visite, qui va avoir un effet essentiel sur leur vie.

Ce roman raconté de manière non linéaire grâce à un enchevètrement de rencontres et de descriptions flamboyantes racontées dans un exquis récit. Le lecteur reconstitue un monde enfantin, entrecoupé de tragédies d'adultes et de leur effet sur Velutha, l'ami marin des jumeaux, qui appartient à la caste des Harijans (intouchables). Le récit de l'auteure est clairement rythmé et poétique avec un effet unique dans sa sensualité.

Les préoccupations politiques du roman tournent autour de la notion de qui décide de "qui doit être aimé et dans quelle proportion", avec des transgressions imaginatives visant pas forcément à "choquer" le lecteur, mais plus à l'émouvoir.

Très concernée par la cause des opprimés, Arundhati Roy se sent concernée par le peu de pouvoirs de l'être humain, des pouvoirs choquants dans leiur aptitude à affranchir et détruire.

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11 août 2022

Perles de troc - collection de Marcia de Castro et Guy Maurette

Perles de troc

(African trade beads) VIIème - milieu du XXème siècle

Je tenais à vous présenter ce petit livre, retraçant l'histoire des perles de verrre, leurs implications dans les échanges commerciaux à travers différents pays et surtout dans la traite négrière. 

Nous avons eu le plaisir de voir cette exposition à la Médiathèque de Mers les Bains, Espace Prévert (76), et elle est due à la passion de Marcia de Castro et Guy Maurette, qui ont voyagé un peu partout dans le monde, retraçant 1000 ans d'histoire. de ces objets fascinants. Ce projet original  et unique est composé d'une collection de 5 000 perles intitulée perles de troc.

____________________ 

Ces perles ont été achetées dans les marchés d'Afrique : Mopti, Dakar, Bamako, Ouagadoudou. Dans un passé récent, ces perles villes coloniales abritaient des Comptoirs et des marchands, des missionnaires et des explorateurs qui transportaient, échangeaient, troquaient, offraient aux indigènes, des perles de verre fabriquées en Europe : à Venise, à Amsterdam, à Briare, en Allemagne ou en Bohème.

les perles ont fait l'objet d'un important commerce  au cours des millénaires. Aujourd'hui le marché de la perle ancienne s'est déplacé vers les Etats-Unis. Là-bas, elles sont devenues des objets d'étude, de collection et de spéculations. Chaque perle est unique. Elle est le joyau de l'humanité, une trace de l'Homme depuis l'aube des temps.

 Marcia de Castro et Guy Maurette

Editions : LTDA - PARIS - ISBN : 9 791069 919679 - Broché : 71 pages - Prix : 20 euros

 

Notre avis : ChezVolodia - Indiangay

Ce livre est un petit bijou, ou chaque motif de ces perles de verre est détaillé, expliqué ainsi que sa provenance et l'usage que l'on en faisait.

Au verso de chaque page, nous avons l'explication de son origine, du motif, et la provenance. Au recto, la photo en couleur des perles décrites. Ce qui rend la lecture du livre très agréable, non fastidieuse, et que nous pouvons profiter du détail ainsi que de la variété desdites pierres.

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23 juillet 2022

Génération Offensée - Caroline Fourest

Génération offensée

Quatrième de couverture :

C'est l'histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, transformer notre vocabulaire et menacer nos échanges. Une peste de la sensibilité.

Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause, menace, et censure parce qu'il se dit "offensé". Souvent, le procès est mené en criant a l'appropriation culturelle", ce nouveau blasphème. Au Canada, des étudiants réclament la supression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de "s'approprier" la culture indienne, Aux Etats Unis, la chasse aux sorcières traque les menus asiatiques dans les cantines et l'enseignement des grandes oeuvres classiques, jugées choquantes et normatives. Des étudiants s'offusquent à la moindre contradiction, qu'ils considèrent comme des "micro-agressions". Au point d'exiger des safe space, où l'on apprend à fuir le débat et l'altérité. La parole même est confisquée, selon l'origine géographique ou sociale, le genre ou la couleur de peau. Une intimidation qui va jusqu'à la menace physique et au renvoi de professeurs.

La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes ! La police de la culture vire à la police de la pensée.

Ce livre propose une voie authentiquement féministe et antiraciste, universalkiste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage, tout en continuant à pense et à se parler.

 

Editions : Grasset - ISBN : 9 782246 820185 - Broché : 157 pages - Parution : mars 2020 - Prix : 17 €

Mon avis : ChezVolodia 

L'auteure nous fait part de son avis sur une pratique délétère qui sévit depuis maintenant plusieurs années, consistant à faire d’anciennes victimes, de véritables bourreaux de la pensée, et en analyse les causes et les effets.

Que vous alliez sur des réseaux sociaux, que vous participiez à un forum de discussion quel que soit le sujet, vous ne pouvez émettre un avis, et encore moins une opinion sans que vous soyez contredit, sans même un débat, avec véhémence pour ne pas dire agressivité par de petits dictateurs improvisés de la culture et de la pensée.

Vos propos, et ce peut importe le sujet évoqué, sont disséqués et parfois même détournés. Il se trouve toujours une bande de harpies pour vous prouver par A plus B, du plus haut de leur intellectualité, que lesdits propos sont inapropriés, racistes, homophobes, transphobes, grossophobes, et autres mots encore se terminant par phobe ou phobie, alors que vous ne faisiez que parler à batons rompus, répondre à une interrogation et/ou que vous énonciez des généralités, voire, oh, péché suprême, dévoiliez des vérités qui ne plaisent pas aux principaux intéressés pour X raisons.

Pas de discussions, ni de débats, de confrontations d’idées avec ces gendarmes de la parole. Vous êtes l’ennemi, celui envers qui on vocifère des anathèmes, et profère des oukases, sans que l’on prenne la peine d’écouter, et/ou, de lire jusqu’au bout le cheminement de votre pensée, le raisonnement ayant conduit à cette forme de paroles et/ou d‘avis. Si encore, vous aviez été irrespectueux, grossier et « mal embouché » cela se comprendrait, mais non il suffit d’un rien pour mettre le feu aux poudres !

Avant d’être intégré dans un groupe, peu importe ce et ceux qu’ils représentent, vous devez montrer « mains propres » et être jauger, puis juger avant d’y être accepté ou rejeté sans autre forme de procès.

De fait, Beaucoup de personnes et non des moindres qu’elles viennent du monde politique, littéraire, artistique n’osent plus émettre le moindre avis, ni la moindre opinion tranchée ou non, par peur de se faire blackbouler si ce n’est lyncher en place publique par des groupes dit minoritaires, sortis d’on ne sait ou, mais avec le pouvoir de draîner des foules de personnes influençables cherchant à se rendre intéressantes en faisant le buzz, de petits esprits (il faut bien l’avouer) agissant en meute. Et ça, c’est insupportable !

La liberté des uns s’arrêtent là ou commence celle des autres. Et oh combien cettre phrase se révèle exacte dans ce cas.

La plupart du temps, ces « défenseurs » de la parole et/ou dictateurs de la pensée, écrite ou orale du reste, proviennent de populations minoritaires, et souvent racisées (nouveau mot à la mode pour parler de leur couleur de peau essentiellement). Mot qui à mon sens est pire, car les races ont été définies, non pour les discriminer mais pour identifier et différencier les populations peuplant notre monde. Le pseudo problème du mot race vient des personnes « noires » qui voient encore là un racisme colonial. Ce qui est  inepte, à mon sens. Il s’agissait juste de répertorier les peuples ayant certaines caractéristiques pysiques et les recenser sur la carte du monde. Ce que Les hommes ont fait par la suite de ces études et l’interprétation qu’ils y ont donnée est délétère. et ne peut être considérée comme une référence.

Pour évoluer et éviter les amalgames, il suffit d’étudier les civilisations et non se contenter d’abonder dans le sens de celui qui crie le plus fort, de survoler quelques manuels écrits lors des colonisations - je dis bien des colonisations, car tous les peuples ont subi la colonisation, y compris l’esclavage qui existe depuis l‘antiquité pour différents motifs : prise de guerre, dettes, pouvoyeur de femmes dans les harems, de main-d’œuvre et cela quelque soit la couleur de la peau - pour percevoir la stupidité de ces attitudes négatives. Avant de crier au racisme au moindre bobo à l’égo, il serait utile d’approfondir ses connaissances intellectuelles un minimun.

Et la soi-disant appropriation culturelle, on en parle, car là on nage en plein délire. Ces groupuscules ont-ils au moins consulté un dictionnaire pour avoir la réelle signifiation de ce terme ? donc avant de galvauder ce terme, de dire n’importe quoi, n’importe comment, à n’importe qui, s’il vous plait ouvrez le dictionnaire. Mon compagnon a écrit un post à ce sujet, je vous mets le lien ci-dessous :

http://indiangay7.canalblog.com/archives/2020/09/22/38548225.html

Si je me penche sur la communauté LGBT c’est une catastrophe. Il suffit d’une grande gueule pour mener les troupes tambours battants. Au moindre avis discordant, les mots en « obe, obie » fusent pire qu’un feu d’artifice.

Telle personne hétéro ou gay rejette un trans sur un site de rencontre, en boite et/ou dans son lit ou je ne sais ailleurs : elle est transphobe. Ben non ! Et tout est sujet à polémiques, une personne se dit victime d’homophobie, sans savoir si c’est vrai, le pourquoi du comment, on monte aux créneaux.

Alors attention, que l’on soit bien d’accord, je ne dis absolument pas que le racisme, l’homophobie, la grossophobie, la transphobie et autres n’existent pas. Je dis simplement qu’on ne doit pas crier au comportement ou au propos haineux parce que l’orgueil a été blessé. Rassurez-vous, on en meurt pas. Il faut différencier, les propos maladroits par méconnaissance, ou parce que la personne s‘exprime mal, des propos blessants et/ou humiliants.

Refus d’embauche : patron raciste, homophobe, grossophobe (je l’avais oublié celui-là). Hum, peut être. Mais peut être aussi faut-il chercher les causes ailleurs : compétences insuffisantes, présentation avec vestiaire ne correspondant pas au poste à pourvoir, profusion de tatouages y compris sur le visage, accent trop prononcé, attitude inadéquate, CV trafiqué, élocution difficile, etc, etc….

D’accord, les tatouages ne devraient pas influencer les recruteurs, et ne devraient interférer en rien dans les compétences. Mais certains métiers en lien avec une clientèle sont plus conservateurs que d’autres et peuvent être discriminants. L’employeur n’est pas un philanthrope même si cela ne le dérange pas, lui, des tatouages omniprésents partout peuvent incommoder la clientèle, et il ne va pas la perdre pour que vous, soyez en harmonie avec vous-même. Certains pays sont plus tolérants que d’autres. C’est la dure loi du marché, si vous devez gagner votre vive !

Tout ce qui est évoqué ci-dessus peut être sujets à critiques, et pour éviter de froisser certaines susceptibilités, pour éviter d’être vilipendé, on pratique le entre-soi, qu’il soit identitaire, culturel, religieux, politique. Au lieu de nous mélanger, de mixer nos cultures, nos idées et ainsi lutter contre ce qui est réellement important dans notre société, nous pratiquons ce que moi j’appelle le repli identitaire peu différent d’un certain parti politique, il fut un temps. Sauf qu’à présent, ce repli et cette ségrégation sont faites, volontairement, par des personnes qui furent en leur temps discriminées pour non intégration culturelle et religieuse dans le pays d’accueil dans lequel elles résidaient.

A force de crier au racisme, à l’homophobie et tous les noms en obes ou ies, pour la moindre contrariété, on finit par passer outre ses motifs récurrents (imaginés ou avérés) et importants. La position victimaire en vogue depuis quelques années fait que certains se croient autorisés à renier l’histoire d’un pays, de peuples, pour la continuer et/ou la réécrire à leur manière en devenant à leur tour des bourreaux.

Il va s’en dire que je ne peux que vous recommander ce livre qui retrace le fil de cette position victimaire et ses dégâts au sein de notre société. 

 

6 juin 2022

Paris-Briançon - Philippe Besson

Paris-Briancon

Quatrième de couvertrure :

Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. A la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. 

Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges.

Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains trouveront la mort.

Ce roman au suspens redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.

Editions : Julliard - ISBN : 9 782260 054641 - Broché : 203 pages - publié : Janvier 2022 - Prix : 19€

Mon avis : Volodia (en cours de rédaction)

Philipe Besson excelle dans ses mises en scène du quotidien, à nous faire retrouver des émotions perdues, à décrypter l’âme humaines jusque dans ses moindres recoins. Son écriture est agréable et son langage choisi sans tomber dans les travers qu’adoptent certains écrivains, à savoir noyer leur public avec des phrases alambiquées, des mots si peu usités qu’on est obligé d’aller fouiller notre mémoire ou un dictionnaire pour en comprendre le sens.

Dans ce livre, il remet à l’honneur le train de nuit notamment l’intercité qui dessert les petites villes ignorées par le TGV, et l’intimité qui se crée entre les voyageurs, dont les présentations et les activités professionnelles sont bien définis dès le départ.

Des concours de circonstances les font se rapprocher les uns des autres, au point de se dévoiler, de confier à des inconnus, leurs espoirs et désespoirs, leurs errances sentimentales, car on sait qu’une fois descendus du train, les secrets feront partis des souvenirs de nos interlocuteurs, enterrés sous la banalité du quotidien.

Et puis, survient l’improbable, ce qui n’arrive qu’un fois sur des milliers, et surtout aux autres ,l’accident, le banal accident celui qui remet tout en cause, l’existence même de la vie, et qui modifie dans les derniers instants, nos souvenirs au point de les exacerber, et peut être les sublimer. Celui qui nous fera prendre en compte le fil ténu qui nous relie à la vie et en conséquence modifiera pour toujours notre vision de l’existence en revoyant nos priorités.

 

 

29 mai 2022

André Suréda (peintre orientaliste 1872-1930)- Marion Vidal-Bué

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Quatrième de couverture :

De l'avis de ses contemporains, André Suréda fut l'un des meilleurs peintres orientalistes de sa génération, créateur d'un uniers raffiné où la grâce faminine et le charme des jardins arabes rejoignaient les légendes des Mille et Une nuit. Par son talent, il sut inscrire ce monde poétique dans les courants novateurs de l'art de son temps.

Mais il fut surtout le peintre sincère et véridique de toute l'Afrique du Nord, de ses décors et de ses habitants, sans doute le seul à avoir peint aussi bien le Maroc où il fit de longs séjours, que l'Algérie où il véct une dizaine d'années entre Tlemcen, Oran et Alger, et que la Tunisie où il voyagea à plusieurs reprises.

Observateur pénétrant des communautés juives, il entra dans les synagoges et dans les cimetières israélites et s'attacha à percer l mysticisme des religieux. Les mosquées et les medersas le virent de la même façon dessiner les sages musulmans méditant le Coran. Il fut aussi le peintre des mendiants et des aveugles, des ruelles sombres de la Casbah d'Alger, celui des artisans comme celui de seigneurs bergbères.

La Syrie, Jérusalem et la Palestine lui ouvrirent encore d'autres horizons, qu'il traduisit dans de superbes illustrations.

En révélant dans toute son empleur le talent de ce peintre emblématique à redécouvrir, Marion Vidal-Bué fait revivre l'ambiance de l'Afrique du Nord durant la période historique importante qui s'étend de 1900 à 1930 tout comme celle de la Syrie et de la Palestine 

 

Editions : de l'Amateur - ISBN : 9 782859 174347 - relié : 263 pages - Parution : avril 2006 - Prix  d'occasion 87,48 € car plus édité.

 

 

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A propos de l'Auteur

Madame Marion Vidal-Bué est historienne et écrivain d'art spécialiste des peintres d'Algérie durant la période française. Née à Alger elle y a vécu jusqu'en 1962 au sein d'une famille de bâtisseurs établie dans le pays depuis 1832.

Elle est également l'auteur d'Alger et ses peintres (830-1960, de l'Algérie des peintres et de l'Algérie du Sud et ses peintres.

 

Mon avis : ChezVolodia

Dans ce livre, l'auteur, nous présente une biographie de l'artiste. Elle nous fait découvrir ses ambitions, les courants artistiques qui l'ont amené dans ces lointaines contrés à le de la beauté orientale. Ses oeuvres, et les critiques artistiques réservées par ses contemporains à chaque exposition.

Au 19ème siècle les gens voyaient beaucoup. lI était de bon ton qu'un jeune homme, avant de s'établir poursuive ses études en faisant le tour de l'Italie, du Proche et Moyen orient ou lls perfectionnaient leur éducation des arts, de l'écriture.

Ces destinations étaient à la mode que ce soit pour les écrivains, les peintres ou autres qui pensaient trouver là-bas un autre sens à leur vie. Où l'exotisme de ces contrées enfièvraient les imaginations en même temps que les pantalons pour certains.

La plupart des artistes qui ont peint sur l'orient n'ont fait qu'imaginer ce qui se passait dans les harems, les hamams, ces lieux ne leur étant pas ouverts. Beaucoup de femmes peintes dans des poses lascives étaient en réalité sorties de leur imaginations imprégnés qu'ils étaient des récits de leurs contemporains. Les familles nobles de ces pays et sociétés ne leur étaient pas accessibles. De fait, les personnages pris en modèles étaient-ils de basse extraction et leurs poses se ressemblaient de peintre en peintre.

Il semblerait qu'André Sureda lui, ait eu ses entrées dans des lieux privés, au sein de communautés diverses et variées ce qui lui a permis dans ses dessins de coller au plus près de la réalité.  Par ailleurs, mon intérêt pour ce peintre orientalise provient également de ses dessins sur les communautés juives ostracisées mais certainement plus faciles d'accès au voyageur. Alors bien évidemment d'autres orientalistes tels : Delacroix, Chasseriau, etc... s'y sont essayés, d'autres encore ceux-ci de religion juive ont également peint leurs coreligionnaires, tels Alexandre bida, etc... mais les thèmes en étaient différents.

Delacroix a peint les juifs dans des "évènements" tels : des noces, des musiciens, des fêtes, donc dans des situations et des atours qui ne leurs sont pas habituels. Théodore Chasseriau lui, a donné dans le romantisme en enjolivant les scènes ou les personnages qu'il peignait. Alexandre Bida, a surtout peint des juifs en prières au Mur des Lamentations. Alors que André  Suréda les a dessinés dans leur vie quotidienne avec des scènes et des tenues  collant au plus près de la réalité, telles : des funérailles, dans la maison d'études, des rabbins, des mendiants, lisant, etc...les vêtements sont sobres, sans frioritures, idem les décors, tout est épuré quelque soit le pays ou ils les a "croqués".

Un artiste dont je ne connaissais ni le nom, ni les oeuvres mais que j'ai eu plaisir à découvrir (hum oui je sais, j'ai beaucoup de lacunes, mais j'y remédie ou du moins j'essaie).  J'ai mis quelques photos du livre dans l'album André Sureda rubrique "beaux livres".

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3 avril 2022

Histoires vraies du Moyen Age en pays Boulonnais - Isabelle Clauzel Delannoy

Histoires vraies du moyen age

Introduction :

Voici 40 histoires venues tout droit du Moyen Age.

Elles étaient enfouies dans des dossiers précieusement conservés dans les centres d'archives. Elles ont été choisies parmi beaucoup d'autres pour leur originalité.

Chacune est basée aux 3/4 sur un fait réel, tiré d'un document ancien. Des renseignements complémentaires ont été subrepticement insérés, pour aider à la compréhension, dans le dernier quart.

A l'intérieur du livre on y trouve :

. Des bagarres,

. de la soupe, du poison et de la bière,

. de la danse et du Théâtre,

. des chiens et des moutons,

. des soldats et des impôts,

. des polissons et de pauvres filles,

. des prêtres peu scrupuleux et des matelots agressifs,

. des geoliers charitables et des sergents jaloux,

. des corsaires et des lépreux,

. des galériens et des sorcières...

et aussi,n le payeur (le maire), le duc de Bourgogne, le roi d'Angleterre, le sénéchal, le capitaine, le roi de France.

De quoi faire renaître, le temps d'une lecture, ces personnages du temps passé qui ont réellement existé dans le valeureux et noble comté de Boulogne.

Ouvrage publié en autoéditions : par Isabelle Clauzel - ISBN : 9 782956 292005 - Broché : 47 pages  -Publication : Décembre 2017 - Prix : 10€

Mon avis : Volodia

C'est un petit livre curieux et plaisant à lire qui nous instruit de la manière dont se déroulait la vie à cette époque, et le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'était pas un long fleuve tranquille.

Nos ancètres étaient assez belliqueux, et ne rechignaient pas à une bonne bagarre se terminant souvent avec des armes improvisés et/ou par une vengeance meurtrière. Il en était d'ailleurs souvent appelée à la justice du roi était pour éviter que ne soit condamnés à mort les les belligérants ayant commis des actes répréhensibles et souvent meurtriers.

Chaque histoire figurant sur une page et demie (gauche et droit) est Ilustrée d'une enluminure pour la première lettre du récit et d'une image du moyen âge en rapport avec le récit évoqué.

A propos de l'auteure :

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Docteur en Histoire Médiévale et Chercheur Indépendant, l'intéressée s'implique dans diverses associations toutes en rapport avec l'histoire et l'archéologie de l'Artois et de la côte d'Opale.

Elle a publié nombres d'ouvrage sur la région de Boulogne  et Calais et participé à des scénarios et montages cinématogaphiques pour des spectacles historiques.

Elle a recensé également, la correspondances des fonctionnaires du Boulonnais au Moyen Age

 

 

4 décembre 2021

Moi les hommes je les déteste - Pauline Harmange

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Quatrième de couverture :

"Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d'exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu'individus aussi, m'apporte beaucoup de joie... et pas  seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.

Si oin devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut être un peut douloureux au début) qu'on n'a vraiment pas beoin de hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné  celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes".

 

Editions : Seuil - ISBN : 978 2 02 147683 5 - Broché : 90 pages -  Parution : Octobre 2020 - Prix : 12 €

Mon avis : ChezVolodia

Le titre de ce petit livre ou devrais-je dire fascicule ne peut qu'interpeller. D'autant qu'au verso, il est précisé qu'il avait été menacé d'interdiction. Quid? La censure aurait-elle peu d'humour, ou bien ce livre était-il un brûlot envers la gent masculine. Je ne pouvais que le livre afin de m'en assurer moi-même.

Je ne savais quoi penser en en commençant la lecture. Bonne surprise, si le titre est sarcastique, son contenu ne l'est pas. Les constatations de l'auteure, femme réfléchie et féministe, sont intéressantes sans pour autant verser dans le militantisme à tous crins, elles nous incitent à la réflexion.

S'il est vrai que les sociétés ont été créées par les hommes pour les hommes, jusqu'à il n'y a pas si longtemps les femmes en étaient totalement exclues, infantilisées et soumises, au père, frère, etc... De nos jours, même si ce n'est pas la panacée et bien qu'elles se disent invibilisées, en raison d'une évolution lente peut être, mais qui ne fait que croître, leur permet d'exister et de s'exprimer en tant que telle (du moins dans les pays occidentaux).

Dans son livre l'auteure met en parallèle les misandres et les misogynes tout en soulignant que les conséquences en dangerosité ne sont pas les mêmes. Et que ces deux termes ont pour racines communes le sexisme. Ce que je ne peut qu'approuver. Idem quant à ces réflexions sur la médiocrité de certains hommes leur permettant d'évoluer dans le monde du travail au détriment de femmes plus qualifiées, et la responsabilité de la charge mentale dans le couple, incombant majoritairement à la femme (notamment la gestion des enfants).

Si une grande partie de ces réflexions sont justes, il est à noter que certaines femmes ont leur part dans ces attitudes égoïstes, violentes, arrogantes, voire indifférentes. Beaucoup d'entre elles mettent également beaucop de pression sur les épaules masculines. Elles considèrent  qu'un homme se doit d'être fort pour les protéger, leur assurer une sécurité financière, et lorsqu'elles l'ont, sont prêtes à supporter des "abominations" pour les garder.

Les enfants ça se fait à deux. Si les femmes (et les hommes) élevaient leur garçon non comme un dieu à qui tout est toléré sinon permis, mais comme un être se devant de respecteur leur soeur, leurs copines, et leur accordait moins ou autant d'attentions et de restrictions qu'à leur soeur, les mentalités changerait pour beaucoup. Dans ma famille ont m'a toujours dit qu'un homme se jugeait à table et/ou au lit. Si votre mari, ou votre compagnon se permet de satisfaire ses envies qu'elles qu'elles soient avant vous (sa femme ou sa famille), si lorsque vous dormez, il vous "viole", désolé mais vous avez épousé (ou vous vivez avec ) un porc et il y a peu de chance que cela s'arrange. En vieillissant les défauts s'accentuent. A vous de voir si vous le tolérez... !

Quant à la culture du viol, malheureusement, elle existe depuis la nuit des temps et ne disparaîtra pas. Elle est la résultante de pauvres types et de minables" dangereux sans aucune doute, pour lesquels la justice se doit d'être sans pitié. Ce pouvoir de domination qu'on certains hommes sur leur compagne, par impossibilité de communiquer par des mots leur ressenti, pour asservir des peuples en violant et mutilant leurs femmes porteuses présentes et/ou futures d'enfants susceptibles de remettre en cause ledit asservisement. S'approprier le corps de l'autre pour le soumettre, le réduire à néant, le transformer en chose qu'on utilise puis qu'on jette résulte d'une stratégie utilisée par toutes les armées. 

Quant aux réunions, assemblées, manifestations de femmes squattées par les hommes qui bien que les jugeant "futiles et ridicules, s'y incrustent sans crier gare, y mettent leur grain de sels de façon préremptoire, une solution  : les mettre dehors sans état d'âme. Pourquoi ne pas créer comme au Royaume Unis, des clubs réservés aux femmes ou vous pourriez, mesdames, vous retrouver, pour lire, discuter et pratiquer des activités sportives ou autres sans le regard voyeur ou désapprobateur des hommes ? Je ne crois pas que la France serait hostile à de tels clubs....

En fait toutes ou presque les attitudes dénoncées par Pauline Harmange pourraient trouver une solution avec un peu d'organisation et de compréhension du pouvoir en place. Je sais que de tels endroits existent dans des pays d'Asie et d'Orient, mais on en arrive à une séparation assez stricte des sexes. Quid de la mixité, de la laïcité, et de l'égalité....

Pauline Harmange

A propos de l'auteur :

Pauline Harmange est née le 06/12/1994 d'un père professeur de français et d'une mère professeur de latin.

Autrice et militante féministe. Membre fasociation d'accoimpagnement de victimes de viols et d'agression sexuelle. Elle écrit sur le blog "un invincible été".

 

 

 

5 mai 2021

Combats et métamorphoses d'une femme - Edouard Louis

Combats-et-metamorphoses-d-une-femme

Quatrième de couverture :

Pendant une grande partie de sa vie, ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme.

Pourtant un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit, elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.

 Editions : Seuil - ISBN : 978 2 02 121254 6 - Broché : 117 pages - Parution avril 2021 - Prix : 14 euros.

 Mon avis : ChezVolodia

Dans ce livre, Edouard Louis nous parle de sa mère. Ses espoirs tôt déçus  de respect et d’indépendance dans son couple, dans la société.

Il l’a regarde vivre, en a parfois honte parce qu’elle est soumise, même lorsque son mari l’humilie en public en la traitant de « grosse vache », parce qu’elle ne parle pas comme il le faudrait en raison d’un manque d’éducation après avoir trop tôt quitté les bancs de l’école,  parce qu’elle supporte tout et n’importe quoi sans se rebeller, trouvant moult prétextes à son inertie.  

La mère est issue d’un milieu d’ouvriers d’usine. La famille du père est plus chaotique, en marge de la société (chômage, prison, alcoolisme) car même dans la pauvreté, il y a des degrés et on se raccroche comme on peut, et à n’importe quoi afin de ne pas être tout en bas de l’échelle sociale.

Mariée jeune et maltraitée par un premier mari alcoolique et violent, elle se retrouve bloquée à la maison avec deux enfants alors qu’elle n’a pas 20ans. Elle n’aura guère plus de chance avec son second époux, avec lequel elle aura Edouard Louis, puis des jumeaux non désirés, qu’elle souhaite dans un premier temps « faire passer », mais qu’elle finit  par accepter bon gré, malgré, par décision du père qui espérait grâce à leur venue divers aides des services sociaux.

Cinq enfants, encore de quoi rester dans la passivité, sans argent, sans point de chute en cas de départ du domicile conjugal, sans perspective d’avenir. Tout est fait pour la maintenir dans la précarité, la fatalité anéantissant toutes velléités d’indépendance.

La famille étant tombée dans la misère, le père ne pouvant plus travailler, suite à un accident,  elle prend un emploi d’aide à domicile faisant la toilette de vieilles  dames ce qu’elle n’aimait pas, mais lui permettait de joindre les deux bouts et d’avoir un peu d’argent à elle.

A 45 ans, ses enfants étant grands elle décide que cela suffit et se sépare de son mari. Si lui sombre dans la déchéance, elle, revit. Elle reprend son métier d’aide à domicile qu’à présent elle apprécie car il devient un des instruments de sa libération. Une rencontre avec un autre homme, puis son départ sur Paris afin de vivre avec lui  suffit à la transformer, lui redonnant le goût de s’habiller, de se maquiller de redevenir une femme. Ce nouveau bonheur lui a donné une jeunesse qu’elle n’avait jamais eue.

J’ai beaucoup aimé ce livre. Edouard Louis a gagné en maturité. Je n’ai pas ressenti comme dans ses précédents écrits de honte ou de volonté de revanche agressive sur son passé difficile. Ses sentiments envers sa mère semblent apaisés.  Reste toujours des contestations dans la véracité de ce récit selon le maire et les habitants de son village, il semble que la vérité soit assez éloignée de la réalité. Toujours est-il que même si cette histoire ne « colle pas » avec celle de sa mère, elle peut être un hommage à toutes ces femmes humbles, asservies, rabaissées, humiliées par la société et dans leur vie de couple parce qu’ignorante et  n’ayant pas de défense, celles qu'on croise tous les jours mais qu'on ne voit pas car sans existence.    

18 avril 2021

Edi Dubien -L'homme aux Mille Natures

OIP

Quatrième de couverture : Sans

 Il y a quelques temps déjà, j'ai fait la découverte d'un artiste peintre-sculpteur  de grand talent  et dont on parle peu encore sauf dans les milieux initiés, mais qui peu à peu fait sa place auprès du grand public. 

Edi Dubien ou plus exactement Edi Dominique Dubien, c'est son nom, est un artiste peintre-scupteur autoditacte. Dominique est née en 1963 dans le genre féminin, il a vécu une seconde naissance en 2014 lorsqu'il a été reconnu officiellement en tant qu'homme par la société, après un changement d'identité. Il a alors pris le prénom de Edi, tout en conservant Dominique ne voulant pas totalement disparaître.

L'oeuvre d'Edi Dubien s'articule autour de sa propre histoire, ses accomplissements, sur sa vision du monde, ses désastres, ses réussites et ses possibilités.

A travers elle, il nous parle d'enfance, d'amour et de nature. Ses oeuvres composées d'enfants et d'adolescents uniquement masculins, auxquels il mêle et entremêle la nature, sont empreintes de douceur. Mais il ne faut pas si fier, si l'on regarde plus intensément ses peintures on s'aperçoit que toute innocence et naîveté ont disparu au profit  d'une certaine gravité, de solitude et d'une profonde souffrance.

La complexité Edi Dubien se révèle à travers la féminisation de ses portraits, passerelle entre les genres, abolissant l'identité sexuelle afin d'encourager la diffusion du modèle dit naturel des comportements ?

Ce qui est certain c'est qu'Edi Dubien veut faire passer à travers ses oeuvres un message militant, qu'il soit LGBTQI ou écologique. Il a réalisé sa première exposition au Musée d'Art Contemporain de Lyon du 07/10/2020 au 21/02/2021.

Dans ce livre, un interview de l'artiste permet de mieux le cerner, lui, ainsi que son parcours et son oeuvre que je ne saurais l'expliquer moi-même. Toujours est-il que mon ressenti en voyant ses oeuvres a été suffisamment agréable et fort pour vous présenter ce livre de bonne facture, avec de nombreuses photos de ses oeuvres, et vous inciter à vous le procurer. 

A titre d'information, vous pourrez trouver dans la rubrique beaux livres de ce blog quelques photos du livre présenté.

Editions : Lienart - ISBN : 978 2359 063370 - Broché : 216 pages - Prix : 25 euros.

31 décembre 2020

La Fraternité - Takis Würger

La-fraternite

Quatrième de couverture :

A la mort de ses parents, il ne reste au jeune Hans que sa passion pour la boxe.

Des années plus tard, sa vie solitaire change brusquement lorsque sa tante lui propose de lui offrir une bourse pour la prestigieuse université de Cambridge. Mais à une seule condition : résoudre un crime mystérieux commis au sein du Pitt Club, un club très sélect de jeunes gens de la Haute Société réservé aux Hommes.

Une mystérieuse  Charlotte va l'aider à se faire introniser dans cette société secrète. Derrière les lourdes portes de la légendaire fraternité, Hans devra souvent prêcher le faux pour savoir le vrai. Mais est-il prêt à tout pour découvrir la vérité ?

 

Editions : 10/18 - ISBN : 978 2 264 07375 4 - Poche : 263 pages - Publication : Octobre 2019 - Prix : 7,50 €

 

Mon ressenti : Indiangay

Dans ce livre sont regroupés tous les clichés existants sur la jeunesse privilégiée et fortunée des prestigieuses universités britanniques, censées former l'élite de la nation.

Les Fraternités, sélectives, à l'intérieur desquelles d'autres plus secrètes  et connues des seuls initiés, ne recrutant ses membres qu'en fonctiion de leurs discrétion et de leur loyauté à toutes épreuves envers les membres qui la composent, et ce quel qu'en soit les turpitudes.

Hans, jeune étudiant allemand y fait son entrée, sous couvert d'une fausse identité procurée par sa tante Alex, à charge pour lui d'élucider une ténébreuse affaire. Grâce à Charlotte, étudiante en Histoire de l'Art et ayant pour directeur de Thèse Alex, il reçoit une invitation du Pitt Club qui regroupe une majorité d'étudiants qui comme lui s'adonnent à la boxe. Ils sont d'ailleurs reconnaissables à leur blazer bleu pâle brodé d'un lion rouge sur la poitrine.

Il y fait la connaissance de Billy, également boxeur qui vient de se prendre une raclée tout en se faisant traiter de pd, et qui n'a guère d'illusions sur ses pseudos élites. Josh le meneur, grande gueule, précédé d'une réputatiion scandaleuse tout autant que sulfureuse. Angus le père de Charlotte qui lui aussi en son temps à fait parti du Pitt Club. Parrmi ceux qui désirent absolument être membre du Pitt Club, on trouve Peter, étudiant chinois, fils unique d'un homme d'affaires richissisme, dont le snobisme est prêt à toutes les bassesses pour se faire "pistonner".

Pour gagner le droit de porter le fameux blazer bleu pâle, les boxeurs de Cambridge doivent battre ceux d'Oxford sur le ring. Après bien des péripéties et la victoire de Cambridge, Hans se voit autoriser à porter ledit blazer en même qu'il se voit proposer d'intéger, après intronisation, la très secrète confrérie "Papillon", se trouvant à l'intérieur-même de celle du Pitt Club et composée seulement de cinq membres.

Cette histoire est celle d'une vengeance et bien qu'au premier abord on devine rapidement qui sont les supposés suspects et le mobile reste que non en fait, les pistes sont brouillées et les raisons et conséquences de ladite vengeance engendrent un suspens particulièrement haletant. J'ai trouvé ce livre captivant avec une fin inattendue malgré les apparences. Au départ, je trouvais Hans un peu "mou", en ce sens qu'il se laissait manipuler benoîtement, sans réelle motivation. Mais au fur et  à mesure du récit et de sa relation avec Charlotte, il se reprend et s'implique dans la recherche de la vérité.

J'ai bien aimé également la manière dont l'auteur laisse ses personnages nous raconter leur histoire. Je me permets de recommander ce livre, au motif que l'auteur nous propose un roman à la frontière du roman policier, du roman d'amour et du roman d'apprentissage, ce qui je crois est assez rare. 

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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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