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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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4 décembre 2021

Moi les hommes je les déteste - Pauline Harmange

Moi-les-hommes-je-les-deteste

Quatrième de couverture :

"Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d'exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu'individus aussi, m'apporte beaucoup de joie... et pas  seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.

Si oin devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut être un peut douloureux au début) qu'on n'a vraiment pas beoin de hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné  celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes".

 

Editions : Seuil - ISBN : 978 2 02 147683 5 - Broché : 90 pages -  Parution : Octobre 2020 - Prix : 12 €

Mon avis : ChezVolodia

Le titre de ce petit livre ou devrais-je dire fascicule ne peut qu'interpeller. D'autant qu'au verso, il est précisé qu'il avait été menacé d'interdiction. Quid? La censure aurait-elle peu d'humour, ou bien ce livre était-il un brûlot envers la gent masculine. Je ne pouvais que le livre afin de m'en assurer moi-même.

Je ne savais quoi penser en en commençant la lecture. Bonne surprise, si le titre est sarcastique, son contenu ne l'est pas. Les constatations de l'auteure, femme réfléchie et féministe, sont intéressantes sans pour autant verser dans le militantisme à tous crins, elles nous incitent à la réflexion.

S'il est vrai que les sociétés ont été créées par les hommes pour les hommes, jusqu'à il n'y a pas si longtemps les femmes en étaient totalement exclues, infantilisées et soumises, au père, frère, etc... De nos jours, même si ce n'est pas la panacée et bien qu'elles se disent invibilisées, en raison d'une évolution lente peut être, mais qui ne fait que croître, leur permet d'exister et de s'exprimer en tant que telle (du moins dans les pays occidentaux).

Dans son livre l'auteure met en parallèle les misandres et les misogynes tout en soulignant que les conséquences en dangerosité ne sont pas les mêmes. Et que ces deux termes ont pour racines communes le sexisme. Ce que je ne peut qu'approuver. Idem quant à ces réflexions sur la médiocrité de certains hommes leur permettant d'évoluer dans le monde du travail au détriment de femmes plus qualifiées, et la responsabilité de la charge mentale dans le couple, incombant majoritairement à la femme (notamment la gestion des enfants).

Si une grande partie de ces réflexions sont justes, il est à noter que certaines femmes ont leur part dans ces attitudes égoïstes, violentes, arrogantes, voire indifférentes. Beaucoup d'entre elles mettent également beaucop de pression sur les épaules masculines. Elles considèrent  qu'un homme se doit d'être fort pour les protéger, leur assurer une sécurité financière, et lorsqu'elles l'ont, sont prêtes à supporter des "abominations" pour les garder.

Les enfants ça se fait à deux. Si les femmes (et les hommes) élevaient leur garçon non comme un dieu à qui tout est toléré sinon permis, mais comme un être se devant de respecteur leur soeur, leurs copines, et leur accordait moins ou autant d'attentions et de restrictions qu'à leur soeur, les mentalités changerait pour beaucoup. Dans ma famille ont m'a toujours dit qu'un homme se jugeait à table et/ou au lit. Si votre mari, ou votre compagnon se permet de satisfaire ses envies qu'elles qu'elles soient avant vous (sa femme ou sa famille), si lorsque vous dormez, il vous "viole", désolé mais vous avez épousé (ou vous vivez avec ) un porc et il y a peu de chance que cela s'arrange. En vieillissant les défauts s'accentuent. A vous de voir si vous le tolérez... !

Quant à la culture du viol, malheureusement, elle existe depuis la nuit des temps et ne disparaîtra pas. Elle est la résultante de pauvres types et de minables" dangereux sans aucune doute, pour lesquels la justice se doit d'être sans pitié. Ce pouvoir de domination qu'on certains hommes sur leur compagne, par impossibilité de communiquer par des mots leur ressenti, pour asservir des peuples en violant et mutilant leurs femmes porteuses présentes et/ou futures d'enfants susceptibles de remettre en cause ledit asservisement. S'approprier le corps de l'autre pour le soumettre, le réduire à néant, le transformer en chose qu'on utilise puis qu'on jette résulte d'une stratégie utilisée par toutes les armées. 

Quant aux réunions, assemblées, manifestations de femmes squattées par les hommes qui bien que les jugeant "futiles et ridicules, s'y incrustent sans crier gare, y mettent leur grain de sels de façon préremptoire, une solution  : les mettre dehors sans état d'âme. Pourquoi ne pas créer comme au Royaume Unis, des clubs réservés aux femmes ou vous pourriez, mesdames, vous retrouver, pour lire, discuter et pratiquer des activités sportives ou autres sans le regard voyeur ou désapprobateur des hommes ? Je ne crois pas que la France serait hostile à de tels clubs....

En fait toutes ou presque les attitudes dénoncées par Pauline Harmange pourraient trouver une solution avec un peu d'organisation et de compréhension du pouvoir en place. Je sais que de tels endroits existent dans des pays d'Asie et d'Orient, mais on en arrive à une séparation assez stricte des sexes. Quid de la mixité, de la laïcité, et de l'égalité....

Pauline Harmange

A propos de l'auteur :

Pauline Harmange est née le 06/12/1994 d'un père professeur de français et d'une mère professeur de latin.

Autrice et militante féministe. Membre fasociation d'accoimpagnement de victimes de viols et d'agression sexuelle. Elle écrit sur le blog "un invincible été".

 

 

 

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Commentaires
C
Dobrien Dien Alexchore<br /> <br /> <br /> <br /> Décontruire, le grand mot à la mode employé pour tout et n'importe quoi. Déconstruire des stéréotypes oui, mais on ne peut réellement déconstruire une personnalité, un genre qu'il soit féminin ou masculin.<br /> <br /> <br /> <br /> Il existe des gènes propres que la société ne peut influencer. Ce serait trop simple ou alors cela voudrait dire que nous sommes incapables de juger par nous mêmes tel ou tel comportement, etc.... Le fait qu'un garçon soit plus masculin qu'un autre peut, il est vrai provenir d'une éducation de la famille, de la Société, mais dans son moi profond, il est plus ou moins programmé génétiquement pour avoir tel ou tel comportement (testostérone), et je ne parle même pas de ceux qui sont sujets à des pulsions de meurtre de viols beaucoup plus fréquents chez l'homme que chez la femme.<br /> <br /> <br /> <br /> Les femmes également, ont des caractéristiques qu'elles ne peuvent changer (plus de sensibilité, d'empathie, de fermeté de caractères également, etc...(en cause, les hormones ?). Alors bien évidemment, elles sont beaucoup plus sensibles à la société qui les entoure qu'elles soient féminines ou masculines les agressions et les injustices se faisant beaucoup plus à leur détriment.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais comme les uns et les autres n'ont pas d'autres modèles que le féminin ou le masculin, ils/elles se jettent à "corps perdu" vers ce qu'ils ou elles croient être ce qui peut les faire accepter par la Société et être en adéquation avec des valeurs qu'ils/elles aimeraient trouver dans l'autre sexe.<br /> <br /> <br /> <br /> Après je suis d'accord avec vous, Si par le passé les femmes ont du renier leur sexe d'origine pour avoir à accès à certains métiers, certains droits. De nos jours ce n'est plus le cas : tout leur est ouvert. La société a énormément évolué sur le sujet. Reste les agressions, mais plus qu'à la société, la faute en revient à l'éducation des garçons par la famille. Tant que les fils seront encensés au détriment des filles rien ne sera possible.<br /> <br /> <br /> <br /> La déconstruction des stéréotypes, ça, à mon avis c'est important. <br /> <br /> De nos jours, si vous préférez les plaisirs de l'esprit (lecture, écriture, etc...) aux plaisirs physiques (sports, bagarre, etc...), si vous êtes poli et non vindicatif, si vous vous exprimez dans un langage choisi et non comme un charretier vous êtes catalogué de "précieux"... <br /> <br /> <br /> <br /> Arrêter de penser (même pour ceux qui le sont) qu'être homosexuel c'est être efféminé obligatoirement, parler d'une voix de fausset, tortiller du croupion et s'habiller comme une pouf. Idem pour les Butch car plus que des caractéristiques vestimentaires ou des attitudes physiques, il est question d'attitudes morales. Et c'est là que le bas blesse.<br /> <br /> <br /> <br /> Chacune de ces catégories ne prête attention qu'aux apparences et celles-ci peuvent être trompeuses. Du silicone dans les seins, un même une robe au ras du bonbon, d'amples gestes, etc... ne font pas de vous une femme. De même une mamectomie, des tatouages à profusions, une démarche chaloupée ne fait pas de vous un homme. Ces personnes ne sont que des ersatz de ceux et/ou celles qu'ils/elles veulent représenter.<br /> <br /> <br /> <br /> Puisque vous parlez de Missy alias oncle Max, de son vrai nom la comtesse Mathilde de Morny. Sa fin a été bien tragique, moquée, ruinée, elle a finit par se suicider en mettant sa tête dans le four de sa gazinière.
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A
Bonjour volodia,<br /> <br /> <br /> <br /> En effet, depuis quelques années nous sommes en pleine crise identitaire, tant du côté des femmes que des hommes. Par contre, cela ne me semble pas être une démarche inutile dans la mesure où déconstruire notre sexe de naissance et notre personnalité a pour but, originellement, de nous reconstruire avec davantage d'authenticité. Je vous recommande un livre qui a été écrit en 1975 par deux sociologues, c'est "la fabrication des mâles". Cet ouvrage permet de comprendre comment le machisme ordinaire a pris racine dans l'inconscient collectif. <br /> <br /> <br /> <br /> Le but de toute la réflexion actuelle sur le Genre est de favoriser un déconditionnement des attitudes féminines et masculines dans notre société afin que nous soyons considérés avant tout comme des "individus" et non exclusivement OU comme des femmes OU comme des hommes. D'ailleurs, les homosexuels ont fait les frais de cette image de "mâle" qu'il fallait respecter sous peine d'être marginalisé. Quand j'étais enfant, on m'agressait au collège parce que j'avais une allure chétive jugée trop "faible et féminine" au goût des autres élèves, ce qui m'a valu d'être frappé et harcelé pendant un an. Je me souviens d'une fois où j'ai eu la malencontreuse idée de jouer avec la barbie de ma soeur dans la rue, le frère d'une copine m'a vu et il m'a filé un coup de pied dans le ventre, parce que je ne correspondais pas à l'image qu'un garçon de 12 ans devait avoir. D'un autre côté, je comprends également que des fillettes , si elles ont été maltraitées par des gars juste "parce que ce sont des filles", renient leur sexe de naissance. Les agressions génèrent de gros troubles de la personnalité, je peux en témoigner ...<br /> <br /> <br /> <br /> Colette a été en couple pendant six ans avec Missy, une femme qui se travestissait en homme. Je pense que le fait d'aller au-delà de son genre originel a permis aux femmes de se libérer du mépris dont elles faisaient l'objet. Je comprends qu'une femme se sente "garçon manqué" par besoin d'affirmer sa personnalité sans se sentir rabaissée, humiliée et infantilisée, en revanche les femmes d'aujourd'hui me font peur parce qu'elles ressemblent trop à l'image d'épinal du "gars" que le féminisme a tant voulu détruire. C'est un effet pervers de ce mouvement, selon moi, et un problème de société très complexe. Je trouve juste cela dommage qu'au lieu d'aviver une formidable authenticité comportementale, nous tombions dans de nouveaux préjugés faciles.<br /> <br /> <br /> <br /> Est-ce que vous connaissez un livre qui retrace l'histoire du lesbianisme, à partir de la ville de Lesbos ? J'ai cherché sur quelques librairies, mais je ne trouve que des textes érotiques lesbiens ou féministes.
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C
Diable quel diatribe, me voueriez-vous aux gémonies. Vous avez votre opinion, j'ai la mienne quel besoin d'être si vindicatif si déplaisant pour ne pas dire désagréable pour une divergence d'idées ? et oui, il existait et existe toujours bien une galanterie non infantilisante pour les femmes. Les femmes quoi que vous en pensiez vous, et quoi qu'en écrive l'auteure (qui se dit elle-même militante pour la cause féminine) dans son livre sont sensibles à la galanterie lorsqu'elle est sincère. Douteriez vous du jugement de ces dames à évaluer la sincérité d'un homme ? si c'est cela c'est grave car car vous leur déniez toute intelligence. Il est parfaitement connu que les pays du sud sont plus machistes que ceux du nord, mais nous parlons de généralité. Vous ramenez tous ce qui est écrit sur ce blog à votre histoire personnelle. Pardonnez-moi, mais le monde tourne et tournera encore longtemps sans nous. Je respecte vos avis sur la question, respectez donc les miens. Ce blog n'a pas vocation à imposer les idées des uns ou des autres, mais à les confronter pour en tirer la substance qui nous permettrait de mieux les appréhender en vue d'une meilleure compréhension
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A
La "pseudo" libération de la femme ? Vous rendez vous compte de ce que vous dites ? On peut tout à fait etre galant envers une femme sans pour autant l'infantiliser. A l'origine , je suis bisexuel. J'avoue que les femmes féministes agressives m'ont plus d'une fois éloigné de leur compagnie. Mais la mère de mon fils, la seule femme que j'aimerais toujours, est italienne. Elle est née dans le sexisme. Elle a trouvé sa "libération" en france, notamment vers 20 ans dans les rave parties. Je comprends que vous ne respectez pas cet univers, mais essayez de vous ouvrir au message que je vais tenter de vous livrer : monica est née dans un pays où le viol fut considéré comme un crime moral jusqu'en 1985 et non comme un crime contre la personne. Pour les italiens, les femmes n'étaient rien. Monica fait partie de ces femmes, comme ma mère du reste, qui a voulu plus que la gestion des biens dans son foyer et ses opinions politiques : elle voulait qu'on la respecte en tant qu'individu, en tant que femme. Aujourd'hui encore, ce n'est pas gagné,car l'italie a votre mentalité : "on aimerait tant protéger les femmes qui restent si fragiles, si petites". Si les femmes n'avaient pas envie d'etre protégées par les hommes ? si les hommes n'avaient véritablement jamais été galants envers elles ? pensez vous vraiment que la galanterie était une réalité ? La galanterie n'était qu'une façade pour infantiliser les femmes. Alors, s'il vous plait, avant de mettre en lumière votre machisme homosexuel, merci de discuter avec les femmes qui ont réellement envie qu'on respecte leur dignité. La galanterie n'a strictement rien à voir là-dedans.
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C
Hum dans la pseudo libération de la femme, il y a à boire et à manger. Que les femmes puissent gérer leurs biens, prendre part à la vie politique du pays, avoir leur mot à dire dans la gestion du foyer c'est très bien. Mais d'un autre côté, elles ont ont perdu ce statut de femme que l'on se doit de protéger. Les notions de galanterie, de respect ne sont plus que vestiges du passé.
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