TOPKAPI
L'histoire :
Le palais de Topkapi a été la résidence principale des sultants ottomans de la fin du XVème siècle à la révolution turque de 1924. Jusqu'en 1453, date de la conquête de Constantinople par Mehmet II, leurs capitales étaient Bursa et Edirne, et ils continurent à y séjourner de temps à autre. Mais à partir de 1453, le coeur de leur empire fut Constantinople ou Istanbul - joyeusement déformé par les historiens otommans du XVIIème siècle en "Islambol" (ville où les musulmans sont nombreux).
Le grand palais des empereurs bizantins ayant disparu depuis des siècles, il ne subsistait aucun édifice spacieux capable de satisfaire aisément les besoins de magnificence de Mehmet le Conquérant. A Istanbul, il résida d'abord à l'Eski Saray entre les ruines du Forum Tauri des Bizantins et les marchés qui descendaient jusqu'à la Corne d'Or. Peu après 1470, il quitta cette résidence pour l'acropole de l'ancienne Byzance, une terrasse dominant la mer de Marmara et la Corne d'Or, d'où la vue s'étend jusqu'au Bosphore. Ce lieu devait par la suite être appelé le palais de Topkapi, ou palais de la Porte du canon. Composé de plusieurs bâtiments, le Topkapi devint la résidence des sultans, avec des cuisines gigantesques, des salles d'audience, des salons de réception grandioses et des appartements séparés pour les femmes.
Le palais était le coeur symbolique et effectif de l'empire, son centre religieux, le diège de l'administration, le trésor et un vaste entrepôt pour le butin. Il devint bientôt quasi autonome avec ses mosquées, ses écoles, ses bains, ses ateliers impériaux, ses jardins, ses bibliothèques et ses prisons. Dans son enceinte se trouvaient la Monnaie, la chancellerie, l'arsenal (abrité dans l'église byzantine de Sainte-Irène située dans la première cour du palais) et une châsse contenant des reliques rapportées de La Mecque et de Médine par Selim 1er (1512-1520). L'ensemble était administré grâce à un personnel considérable logé en partie au palais domestiques, serviteurs et servantes, gardes, médecins, artisans et petits fonctionnaires de toute sorte.
Les premiers pavillons ont disparu car ils étaient en bois, selons l'usage ottoman, mais celui qui abrite aujourd'hui le trésor, construit en 873 sur un soubassement élevé, était en pierre de taille. De même que les trois portails grandioses du palais, leur fonction était d'mpressionner et de fournir un cadre architecturale approprié aux cérémonies et au faste du sultan et de la cour. Leurs bâtiments ajoutés au XVème et XVIIème siècles marient habilement force et délicatesse ; marbres opulents, panneaux dde faïence, volets de bois incrustés, portes et boiseries ornées de superbes calligraphies. Si chaque pavillon est le fruit du caprice ou de l'imagination d'un sultan, l'ensemble rprésente une certaine unité, qui place Topkapi parmi les palais les plus impressionnants conservés en Europe et en Asie. Depuis 1924, date de sa transformation en musée, le Topkapi Sarayi a été soigneusement restauré et ouvert au public.
Cet ouvrage appartient à une série de cinq volumes consacrés à l'architecture, aux manuscrits et miniatures, aux costumes et tissus brodés, aux objets d'art et aux tapis. Dans chacun de ces volumes vous trouverez la signification et l'histoire particulière de ces objets, en plus de nombreuses photos.
Ces livres sont présentés en coffret, leurs jaquettes est de tissu vert pâle et ont été édités par les Editions du Jaguar de 1 à 2 200 exemplaires. Chaque volume comporte une ISBN ainsi qu'un numéro d'édition :
. Architecture : ISBN : 2 86950 085 8 - N° 464
. Manuscrits et miniatures : ISBN : 2 86950 015 0 - N° 382
. Costumes brodés et miniatures : ISBN : 2 86950 035 3 - N° 2186
. Objets d'art : ISBN : 2 86950 046 3 - N° 288
. Tapis : ISBN : 286950 066 X - N° 1016
Editions : Du Jaguar
Mon avis : ChezVolodia
Ce sont des ouvrages magnifiques, comprenant non seulement l'histoire de Topkapi mais également celles de leurs habitants, sultans, esclaves, eunuques, organisation du harem. La signification des motifs architecturaux, mais également de ceux brodés sur les costumes, celle des estampilles et des sceaux, l'histoire des oeuvres d'oeuvres d'art, leur acquisation ou butin de guerre.... bref tout un monde disparu se reconstitue devant nos yeux.
Vous pouvez trouver ces livres souvent dépareillés, sur des sites de ventes en ligne pour un prix s'échelonnant entre 30, 35 voire 40 euros pièces.
Si vous souhaitez voir quelques photos figurant à l'intérieur de chaque volume, direction album photos du blog