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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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30 octobre 2011

Le moine - Lewis

Le_moineQuatrième de couverture :

Chef-d'Oeuvre du roman gothique anglais, Le Moine (1796) met en scène la déchéance d'un capucin suprêmement vertueux, pris dans les rets d'une tentatrice diabolique. Pêché de la chair, magie noire, visions infernales, transgression, damnation : rédigé par un jeune homme de vingt ans à peine, ce récit sulfureux, où le fantastique se mêle à l'horreur et où le désire règne en maître, créa le scandale avant d'être érigé en objet de culte par des générations d'écrivains.

On ne compte plus les romantiques qui comme Hoffmann, Coleridge et Victor Hugo, s'en inspirèrent : Charles Dickens alla jusqu'à acheter le manuscrit aux enchères : André Breton en fit un modèle pour le surréalisme et, Antonin Artaud, qui en proposa une réécriture libre, salua l'envoutante "sorcellerie verbale" de Lewis  : "Je continuerai à tenir pour une oeuvre essentielle, le Moine, qui bouscule cette réalité à pleins bras, qui traîne devant moi des sorciers, des apparitions et des larves, avec le naturel le plus parfait, et qui fait enfin du surnaturel une réalité comme les autres".

Editions : GF Flammarion : ISBN : 978 2 0812 5561 6 - Poche 457 pages - Prix : 8;89 €

Mon avis : Volodia

Le Moine dont l’intrigue est difficile à résumer tant elle est peu liénéaire, raconte la déchéance du religieux le plus fanatique et irréprochable que Madrid ait connu.

De modèle de pureté et de vertu, Ambrosio va peu à peu céder à ses penchants les plus obscurs et découvrir le vice et le crime. Il est donc constamment question de bien et de mal dans ce livre. Cependant,  ce qui devrait faire l’objet du jugement de valeur le plus appuyé et du manichéisme le plus terre-à-terre, la conduite du moine est finalement contée d’une manière très neutre, renforçant de beaucoup la force de l’impression que laisse le moine sur son lecteur : Ambrosio n’est-il pas finalement un être humain tout à fait banal, à l’image de tous les autres ?

 

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Commentaires
A
"le moine" est un livre qui a été porté à l'écran avec vincent cassel, mais hélas le message de base du roman a été oublié. Ce livre a la triste réputation d'être sataniste, alors que c'est tout le contraire : lewis met en garde contre les tentations vicieuses qui mènent tout droit en Enfer. C'est un roman qualifié de gothique, mais on se méprend très souvent sur le sens de ce mot : cela ne signifie pas sataniste mais tiraillé entre la lumière et les ténèbres, entre le bien et le mal. Autrement dit, c'est une histoire terriblement humaine, qui montre les failles de ceux qui sont censés représenter la vertu. Puis surtout, on oublie trop que "le moine" a été écrit pour dénoncer l'hypocrisie d'une société espagnole encore portée à l'époque sur l'Inquisition.<br /> <br /> http://choremyself.canalblog.com/archives/2023/08/14/40008911.html
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A
c'est un livre que j'envisage de lire bientot car c'est un des rares "vrais" romans gothiques. Sa noirceur est ... divine.
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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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