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Adyghee Le salon littéraire de l'ivresse des mots
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13 novembre 2017

Sur les traces du Yiddishland - Alain Guillemoles

Yuddischland_livreQuatrième de couverture :

On l'appelait le Yiddishland. Au centre de l'Europe, à cheval sur la Pologne, la Lituanie, l'Ukraine, la Roumanie et la Hongrie, ce continent n'ayant ni centre ni vrais contours était peuplé de plus de onze millions de Juifs.

Avant la Seconde Guerre mondiade, ils formaient des minorités importantes et bien établies. Puis ce continent à disparu, comme l'Atlantide. Aujourd'hui, que reste-t-il des connumautés juives dans ces pays ? Comment y conserve-t-on le souvenir de leur présence ? Quel regard porte-t-on sur leur disparition ? Si des résidus d'antisémitisme subsistent, on ressent aussi de la nostalgie, de la curiosité et même une certaine idéalisation de ce passé.

Ce livre est le récit d'un voyage sur les route du Yiddishland d'aujourd'hui, à la recherche de ce qu'il en reste et de ceux qui tentent de le faire renaître ou, tout au moins, d'en perpétuer la mémoire.

Editions : Les Petits Matins - ISBN : 978 2 915 87982 7 - Broché 187 pages - Prix : 27 €

 

Mon avis : Volodia

Tout d'abord la couverture du livre : Celle-ci est illustrée par le mémorial aux victimes juives jetées vivantes dans le Danube. Présentation soignée et agréable, les pages sont de papier glacé, comportant de nombreuses photos actuelles prises dans les villes où s'élevaient d'importantes cours rabbiniques et ou régna en maître, le Hassidisme, le mouvement Musar, le Yiddish.

Intéressant également, le comparatif entre les vieux juifs rescapés et les populations de ces pays, qui quoi que l'on en pense aimeraient voir tous les juifs hors de leur frontière et peu importe la façon dont ils en sortent du moment qu'ils disparaissent...

J'aime et j'admire le courage ou l'inconscience de ceux qui sont restés, de ceux qui sont revenus et ceux venant de "pitchipoï" qui s'y installent pour être plus prêt de leurs rebbes et du très célèbre tzadik rabbi Nahman. En lisant ce livre, je me rappelais mon voyage en Ukraine en Janvier 2010 pour une raison particulière, qui m'a fait me recueillir au ravin de Babi Yar. J'ai parcouru avec mes ancètres les grandes cours rabbiniques de Ouman, Bratslav, Berditchev et Munkacevo ou flottaient toutes les âmes des tzadikkims disparus. Les mélodies klezmer me revenaient en mémoire et j'aurai aimé, pouvoir danser lors de Simrath Torah, vêtu d'un caftan et coiffé d'un schtreimel d'où dépasseraient les païs. Retrouver pour  un instant le monde disparu de mes ancêtres, mais c'était impossible, trop de malheurs sont encore vivaces.

De la tristesse toutefois, de voir que des lieux saints aient été transformés en lieux profanes, que les populations juive et  non juive n'ont pratiquement pas de contact et que bien que les murs des quartiers juifs et des ghettos n'existent plus en réels, ils subsistent dans les mémoires des uns et des autres. Le passé n'est pas enseveli dans les mémoires et je me rends compte que les juifs sont toujours les boucs émissaires de tous les malheurs qui s'abattent sur les pays concernés. Hum oui, le mythe du juif riche est coriace !

En fermant ce livre, j'ai fermé la porte de mon passé et repris ma route d'apikhor. Ce livre a le pouvoir de ressusciter ce qui a été et de nous le faire ressentir avec acuité. Mais n'est-ce pas l'intérêt d'un livre. Y entrer, s'y oublier pour revivre des émotions enfouies au plus profond de soi.

 

arton3892A propos de l'auteur :

Journaliste au quotitien La Croix, Alain Guillemoles est spécialiste de l'Europe Centrale et de l'Ex-URSS. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont, aux Editions Les Petits Matins : Même la neige était orange. La révolution ukrainienne et Gazprom, le nouvel empire, avec Alla Lazareva

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Commentaires
A
je me suis intéressé aux dinim du talmud il y a quelques années, j'ai vu dans le 'houmach le passage des "eaux amères". Si, quand la femme soupçonnée d'adultère par son mari boit le breuvage, son ventre explose, alors elle est coupable. Si non, elle est bénie en ayant des enfants. Le roman est un peu inspiré par cette idée de rigidité pour en dénoncer les effets sociaux dévastateurs.
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C
Dobrie Dien,<br /> <br /> Non je ne connais pas ce roman, je ne connais que la Paracha du Talmud
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A
Connaissez-vous le livre "sotah" de naomi ragen ? Je l'ai lu il y a plusieurs années , c'est poignant. C'est le récit d'une femme pratiquante qui se fait violer et qui en vient à être rejetée par sa communauté parce qu'elle est jugée "impure". Il me semble que c'est une histoire vraie. L'auteure est une journaliste israelienne traditionnaliste qui milite en faveur de la paix entre juifs religieux et libéraux. Je vous le conseille. Bonne journée.
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