La muse de Berlin - Michel Rachline
Quatrième de couverture :
La vie extraordinaire d'Else Lasker-Schüler 1869 - 1945.
La génération des Expressionnistes allemands (1910-1923) fut masculine. Une seule femme parmi eux : Else Lasker-Schüler. Sans doute les Français connaissent-ils Gottfried Bennou le génial metteur en scène Max Reinhardt. Else Lasker-Schüler, elle, demeure à ce jour complètement ignorée dans notre pays. Pourtant, dans les manuels de littérature allemands, son nom figure à l'égal de Goethe et elle y est célébrée comme le plus grand poète lyrique de l'Allemagne.
Pauvre, solitaire, juive, Else Laskher-Schüler incarna la vie de bohème qui caractérise le Berlin artistique d la gande époque. Elle a mené une vie extraordinaire, de café en café, de pays en pays, à travers les ébouissants excès du génie et du charme ; car cette femme laide fut une grande amoureuse. A soixante-dix sept ans, elle séduisait encore un jeune homme...
Dans ce livre se projette sur l'écran des pages, la vie tourbillonnante de la ville expressionniste ; les nuits folles d'un Berlin où les chanteuses avaient nom Marlène Dietrich et les comédiennes Pola Néri ou Carola Neher ; où l'art universel prenait le visage de Kandinsky et de Klee ; où les écrivains se nommaient Alfred Döblin et Gottrfried Benn... Une époque vraiment magique dont les héros furent non seulement cette femme et ces hommes, mais encore une ville : Berlin.
Michel Rachline est né à Paris le 05.06.1933. Célèbre en 1972 avec le Bonheur nazi, il n'a cesé de publier depuis romans et essais, pamphlets et albums, créant ainsi une oeuvre d'esthète et d'analyse
Editions : Olivier Orban - ISBN : 9782855653518 - Broché : 223 pages
Mon avis : Volodia
Ce livre m'a beaucoup plu, car il m'a fait découvrir la vie d'une poétesse que je ne connaissais pas, dont on parle peu et dont la vie avait été en partie dévoilée lors d'une émission sur France Culture. Il m'a également fait m'intéresser à ces écrivains, artistes, au fait de leur art, adulés et qui du jour au lendemain, par le fait d'un changement de régime se retrouve mis au banc de la Société, non seulement leurs oeuvres, mais également eux, en qualité d'êtres humains
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